ACTUALITÉS
Retrouvez sur cette page toutes les actualités de la FARAC, de ses adhérents, de ses partenaires civils et militaires, des associations qui tous, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, contribuent à l'Esprit de Défense, au rapprochement Armée-Nation, à la connaissance de l'histoire de notre pays.
Le 14 décembre 2024 au Palais des Sports de Lyon-Gerland ( 35, avenue Jean Jaurès 69007 Lyon), les Armées organisent un Festival national de musique militaire. Ce spectacle est réalisé au profit des blessés de guerre, des familles endeuillées, des pupilles de la Nation et des victimes de terrorisme. L’intégralité des dons et des profits seront reversés au Bleuet de France par « Les Musicales Solidaires ». L’Association du patrimoine militaire de Lyon et de sa région, membre de la FARAC, participe à l’organisation de l’événement.
Le public voyagera à travers un répertoire original : musiques de films, variétés françaises et internationales, musiques traditionnelles bretonnes, musiques pop rock. Véritable show, ce spectacle avec jeux de lumières fera découvrir aux spectateurs des chorégraphies surprenantes sur fond de tambours, cuivres, guitares électriques, batteries et cornemuses.
Réservation des billets, de 20 à 50 €, selon la composition des groupes/familles et de l’emplacement dans les tribunes. Cliquer ici.
La Région, fière de ses anciens combattants et de ses associations patriotiques…
Un Forum des associations d’anciens combattants et associations Patriotiques de la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est tenu à l’Hôtel de Région, à Lyon, le vendredi 8 novembre dernier, quelques jours avant le 11 novembre.
C’était une première pour la région AuRA et, selon ses organisateurs, une première en France également. Près de 350 délégués représentant 210 associations étaient présents. Jamais nous n’avions été ainsi rassemblés.
Les discours du président de la Région AuRA Fabrice PANNECOUKE, de Laurent WAUQUIEZ, conseiller spécial de la Région et de Philippe MEUNIER, officier de réserve et vice-président délégué aux associations patriotiques et aux anciens combattants, devaient nous persuader que nous avions beaucoup de chance de vivre en Auvergne-Rhône Alpes, une région qui a su faire assez d’économies pour pouvoir dégager un budget dédié à nos associations.
Si quelques-uns d’entre nous étaient déjà au courant, la plupart ont découvert qu’il existait au niveau de la région un budget de 300.000 € destiné à alléger nos dépenses, mais sous certaines conditions toutefois. En effet, il ne s’agit pas de venir abonder nos « trésors de guerre » et alléger nos frais de fonctionnement courants mais nous aider à réaliser certains projets exceptionnels. Citons par exemple la création ou la réparation d’un drapeau d’association, comme pour la section d’Annecy de l’UNP… à condition toutefois de faire appel à des entreprises de la région. Ou de faire rouvrir un musée de la Résistance, même si ce thème ne fait pas partie des projets identifiés, ou encore organiser une conférence historique ou une exposition, un congrès national en AuRA, une communication en direction des lycéens pour « donner une place aux jeunes dans nos associations », créer un chemin de mémoire dans et autour d’une commune, la numérisation de diapositives à présenter dans les écoles, la réalisation d’un documentaire, etc.
Parmi les adhérents de la FARAC, plusieurs sont impliqués localement dans la transmission du souvenir dans les établissements scolaires, l’organisation de conférences et d’expositions. Ils sauront utiliser cette aide à bon escient.
Évoquer nos missions, c’est bien, mais nous donner les moyens de les remplir ou de donner le coup de pouce au bon moment, c’est encore mieux. « La politique, disait Richelieu, consiste à rendre possible ce qui est nécessaire ». Nos adhérents nous diront bientôt comment auront été accueillies leurs demandes.
Contact : ancienscombattants@auvergnerhonealpes.fr
téléphone : 04 26 73 40 00
Plus d’informations. Cliquer ici. Déposer un dossier de projet. Cliquer ici.
(Mis en ligne le 28/11/2024)
Une première en France : 210 associations d'anciens combattants et associations patriotiques rassemblées en région AuRA
(Crédit photo : Charles Pietri / Région AuRA)
Un budget de 300.000 € pour accompagner nos projets.(Cr. : C. Pietri / AuRA)
Un exemple: création ou réparation du drapeau de votre section (Cr.: C. Pietri / AuRA)
"Vous êtes tous des repères pour les jeunes" L. Wauquiez. (Cr.: P. Rolland/ FARAC)
La prochaine commission d’attribution des diplômes d’honneur de porte-drapeaux se réunira le 22 octobre prochain à l'ONacVG.
Imprimé de demande à remplir et à retourner avec copie d’une pièce d’identité du demandeur pour le 18 octobre au plus tard. Cliquer ici.
L'ONacVG invite les responsables d'associations à développer le parcours associatif, l’investissement et les expériences de leurs porte-drapeau.
Contact : nouveau numéro de tél. ONacVG : 04 81 49 11 81 (Publié le 8/10/2024)
• FARAC Info n°552 est paru le 1er septembre.
Il y a 70 ans, le 21 juillet 1954 exactement, étaient signés les accords de Genève mettant fin à la guerre d’Indochine, la nôtre. Le Président de la FARAC, André MUDLER, avait promis à Roger Dague, président du comité d’entente des associations en lien avec la guerre d’Indochine, de publier un bulletin totalement consacré à ce conflit, afin de ne pas oublier tous les Lyonnais morts pour la France dans cette guerre lointaine et d’honorer les acteurs encore en mesure de participer à la cérémonie du 8 juin 2024.
Mission accomplie. Ce bulletin de 32 pages relate quelques-uns des principaux événements survenus au cours de cette guerre, ainsi que le contenu des allocutions prononcées, au nom du comité d’entente, le 7 mai et le 8 juin 2024. (Publié le 06/09/2024)
Fête du Nouvel An Hmong. Le samedi 26 octobre, l'association amicale des Hmongs d'Irigny (69) organisait à Villefranche-sur-Saône (Rhône) une grande rencontre des Hmongs de France, à l'occasion du Nouvel An. Plusieurs associations membres de la FARAC avaient été invitées et étaient présentes : ANAI, ANAPI, UNP Ain, AALE, ... Leurs représentants et le président de la FARAC se sont mêlés aux membres de l'Amicale Hmong, présidée par Mme Estelle YANG, lors de jeux traditionnels hérités de la présence française au Tonkin : pétanque, jeu de balles, jeu de toupie... avant un excellent déjeuner à la mode Hmong.
Voir photos
Le 8 juin dernier, lors de la Journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Indochine, à Lyon, une délégation de Hmongs en costume traditionnel était présente, aux côtés des associations d'anciens combattants. Voir photos.
L'IHEDN Région Lyonnaise organise le lundi 25 novembre à partir de 16h30 un mini-salon du livre où dédicaceront leurs récents ouvrages : Alain LABAT, Patrick ROLLAND, Michel SALAGER, Philippe VALODE,... Ce salon se tiendra au Cercle Général Frère. 22, avenue Leclerc 69007 LYON. Il sera suivi à 18h00 d'une conférence sur "L'avenir de l'Europe à l'heure des grands empires" par Dominique DAVID, Conseiller du Président de l'IFRI (Institut Français des relations Internationales), rédacteur de chef de la revue Politique Étrangère. Cette conférence s'inscrit dans le cadre des Amphis de la Réserve Citoyenne. Inscription avant le 15 novembre, par mail uniquement, à l’adresse suivante : thierry1.valles@intradef.gouv.fr
Didier JACQUIN
Histoire d'un gone
Alain LABAT est Psdt de la Fédération des associations franco-chinoises, Psdt de l'Association Lyon-Singapour et vice-président du nouvel Institut franco-chinois de Lyon
Général Jacques MARC, Ancien élève de l’École de l’Air, promotion Jeandet (1951), breveté pilote de chasse aux États-Unis en 1954
Patrick ROLLAND est membre de la FARAC. Vidéo FR3
Article dans Le Progrès..
Editeur.
Michel SALAGER est vice-président du
Comité du Souvenir de la police de l'agglomérationn lyonnaise
Philippe VALODE est l'auteur de très nombreux ouvrages historiques, diplômé de Sciences politiques, titulaire d'une licence d'Histoire et d'un DESS de Droit.
Les Escadrilles Air Jeunesse , qu'est-ce au juste ?
En 2025, six nouvelles EAJ ont été instaurées « hors les murs» , c’est-à-dire dans des villes éloignées d’une emprise de l’armée de l’Air et de l’Espace : Strasbourg, Rennes, Nantes, Clermont-Ferrand, Biarritz et Nice. L’armée de l’Air et de l’Espace comptera alors 1500 équipiers, répartis sur l’ensemble du territoire national (y compris en Outre-Mer et à l’étranger, comme à Djibouti). L’objectif est de construire un véritable maillage qui inclut les déserts militaires et contribue à préserver l’égalité des chances sur l’ensemble du territoire. Inspiré du dispositif des Air Cadets britanniques, les Escadrilles air jeunesse (EAJ) ont été créées dans l’armée de l’Air et de l’Espace en 2019. Les EAJ rassemblent des jeunes de 12 à 25 ans volontaires pour appréhender le milieu de l’aéronautique militaire sans être engagés. Tout en dynamisant le lien armée-nation, ce programme permet aux collégiens et lycéens de découvrir et de s’impliquer dans l’univers de l’aéronautique et du spatial dès leur plus jeune âge. Aujourd’hui, les EAJ accueillent plus de 1100 jeunes sur les 33 sites (38 à la rentrée 2024). Ils sont 67% de garçons et 33% de filles et ont 16 ans en moyenne.
En septembre 2023, la base aérienne 942 Lyon Mont Verdun a inauguré la première promotion Escadrilles Air Jeunesse (EAJ). Depuis, près de vingt-cinq jeunes revêtent fièrement leurs combinaisons de vol bleu ciel, et s’immergent dans l’univers de l’Armée de l’Air et de l’Espace.
Pour postuler aux Escadrilles Air Jeunesse, il faut appartenir à un collège partenaire d’une base aérienne qui propose le programme. Les jeunes doivent rédiger une lettre de motivation pour expliquer les raisons qui les poussent à postuler, ce qu’ils attendent de cette expérience et ce qu’ils peuvent apporter au groupe.
Ensuite, chaque jeune passe un entretien de quelques minutes dans son collège avec son proviseur ou avec un officier de la base, ou les deux. Les parents sont invités à assister à cet entretien s’ils le souhaitent. L’objectif et de tester la motivation des jeunes qui peut parfois être embellie dans la lettre de motivation. À l’issue de l’ensemble des entretiens, la liste des jeunes retenus pour participer au programme est dévoilée.
Une EAJ se trouve implantée à Ambérieu-en-Bugey, dans l'Ain. Renseignements auprès des CIRFA Bureau Air (Publié le 14/07/2024)
AURArmées, la newsletter mensuelle de la zone de sécurité et de défense Sud-Est n°47 d'octobre 2024 est parue. À lire, entre autres :
• un article le 7e Régiment du Matériel, basé à Lyon
• un article sur la 19e Brigade d'Artillerie
Cliquer sur l'image de couverture pour lire la lettre (Publié le 14/10/2024)
AURArmées, la newsletter mensuelle de la zone de sécurité et de défense Sud-Est n°46 de septembre 2024 est parue. À lire :
• un article sur l'atelier industriel aéronautique de Clermont-Ferrand
• le forum innovation-Défense organisé par le Gouverneur militaire de Lyon et le MEDEF autour des thèmes suivants : renseignement et cyber-défense, montagne grand froid, les feux dans la profondeur, le domaine de la santé. Cliquer sur l'image de couverture pour lire le lettre (Publié le 11/09/2024)
Avec le recul, Henri d’ANSELME revient sur cette cérémonie sur sa page Linkedin :
« Que dire lorsque l'on reçoit la Légion d'Honneur des mains de son grand-père à 25 ans ? Une telle distinction n'est habituellement remise qu'à ceux qui peuvent justifier d'au moins 20 ans au service du pays. Héritier en droite ligne des institutions chevaleresques de l'Ancien Régime, le ruban rouge s'est accroché sur les plus illustres poitrines françaises. Le recevoir à mon tour, au tout début de ma vie d'homme, est quelque chose d'étrange, un peu irréel. Et puisqu'il est habituel que le récipiendaire fasse à son tour une déclamation à la fin de la cérémonie, je dois me plier à l'exercice. Et réussir là où les autres ont de la matière à moudre, au bout de 20 années de service. Recevoir la Légion d'Honneur m'honore et m'engage. M'honore, puisque je continue à penser que je ne l'ai pas mérité. Cependant, j'ai bien senti qu'elle me dépasse un peu. L'attaque d'Annecy et son symbolisme, le message des cathédrales que j'essaie de porter depuis, ont provoqué, et je l'ai senti à travers vos témoignages, un remous insondable, signe d'une force plus profonde et inarrêtable. Les Français ont été nombreux à la demander pour moi. Je l'accepte donc pour ce qu'elle transmet, et la dédie à tous ceux qui se battent pour la grandeur de notre pays. M'engage, puisque j'ai encore aujourd'hui tout à faire et à construire. Elle m'engage à continuer le combat de la beauté et de l'unité, qui est le message de nos cathédrales. Elle me conforte dans l'idée que transmettre cet héritage, c'est en réalité faire vivre l'âme de la France. Elle m'encourage dans l'observation qu'il existe dans notre pays un esprit rebelle de fidélité radicale aux grandes choses, aux belles épopées. Mais qui sait surtout les discerner et les mettre en valeur. Cette reconnaissance, je l'accepte pour ce qu'elle m'oblige à vivre. Au nom de tous ceux qui ont participé à construire, de près ou de loin, ce que je suis aujourd'hui. Au nom de tous ceux qui se sont dressé pour défendre les plus faibles, et qui sont restés dans l'ombre. Et je promets d'y rester fidèle, dans la droite ligne de ce que l'ordre de Saint Louis demandait à ses chevaliers à l'époque, et ce que la Légion d'Honneur a élargi et transmit à partir du XIXe siècle. Fidélité à ma famille et à mes amis. Fidélité aux innocents et aux sans défense. Fidélité aux cathédrales et à leur beauté. Fidélité à la France et à sa vocation. »
Les Anges de Diên Biên Phu
Dans la nuit, du 27 mars 1954 le Dakota C-47 sanitaire du lieutenant Geneviève de GALARD est endommagé sur la piste et ne peut plus redécoller. Au lever du jour, l’artillerie vietminh le détruit. Geneviève de GALARD n’est plus en mesure de rejoindre l’aéroport de Pleiku, près d’Hanoï, avec ses blessés à évacuer. Elle n’est plus convoyeuse de l’air, mission qu’elle exerce depuis mai 1953 en Indochine et particulièrement depuis janvier 1954 sur Diên Biên Phu. Elle sera donc infirmière au sein de l’équipe du chirurgien Paul-Henri GRAUWIN.
Jeune médecin militaire, membre du réseau de résistance Sylvestre en 1942, Paul GRAUWIN avait opéré une centaine de FFI lors de la libération de Templeuve (Nord), participé à la libération de Dunkerque puis accompagné en Allemagne l’armée française. Il s’était porté volontaire pour l’Indochine pour la durée de la guerre.
Pendant soixante jours, Geneviève de GALARD donne des soins à près de 3000 malades et blessés et entretient leur moral. On la réclame partout. L’antenne centrale est installée dans un abri sous-terrain renforcé par des rondins de bois et des sacs de sable. Le plafond est tapissé de toiles de parachute. Sous seulement deux mètres de terre, les cheminées d’aération ont été bricolées avec les moyens du bord. Un couloir étroit dessert une salle d’opération, une salle de réanimation, une salle radio et un dortoir où s’entassent jusqu’à 250 lits superposés métalliques. Partout, le manque d’aération et de lumière génère une humidité malodorante. Il fait plus de cinquante degrés et les parois en terre pourrissent tandis que le bois se
couvre de champignons. À chaque salve d’obus, tout tremble. Mais Geneviève garde un moral inoxydable. Elle a 29 ans.
Le 29 avril 1954, elle est faite chevalier de la Légion d’honneur et décorée de la Croix de guerre par le général de CASTRIES. Le jour suivant, pendant la célébration de Camerone, Mam’Zelle est nommée légionnaire de 1ère classe honoraire en même temps que le lieutenant-colonel Marcel BIGEARD, commandant le 6è BPC. Après la chute du camp retranché, elle continue à donner des soins aux prisonniers pendant une quinzaine de jours mais le Vietminh, conscient de sa notoriété internationale, la renvoie à Hanoï, via Luang-Prabang, le 24 mai 1954. Le 8 juin, la France découvre à la une de Paris-Match le visage de celle que le monde entier appellera bientôt l’Ange de Diên Biên Phu. Un ange qui, avec humilité, répondra toute sa vie aux journalistes venus l’interviewer : « je n’ai fait que mon devoir »…
Mais l’hommage rendu aux combattants et à Geneviève de GALARD passe pudiquement sous silence celles qui l’ont aidée : les pensionnaires des BMC (bordels militaires de campagne) installés par une armée soucieuse du moral des troupes. Françaises, Maghrébines ou Annamites, elles ont toutes été admirables.
Où se trouvaient-elles ? Sur les centres de résistance Béatrice et Gabrielle, où étaient installés des BMC : sur Béatrice tenu par un bataillon de la 13è DBLE, une quinzaine de prostituées vietnamiennes ; sur Gabrielle , tenu par un bataillon de tirailleurs algériens, autant de jeunes femmes nord-africaines. Lorsque Béatrice est attaquée, le chef de bataillon PÉGOT, qui commande cette position, ordonne aussitôt aux femmes de rejoindre le centre du camp pour les soustraire aux combats. Lorsqu’elles parviennent au réduit central, le colonel de CASTRIES leur ordonne de prendre le prochain avion pour Hanoï. Elles refusent toutes et réclament de demeurer au service des soldats français, comme aides-soignantes, lavandières, cuisinières ou porteuses de colis parachutés.
Paul GRAUWIN dit : « Ces filles étaient des soldats. De vrais soldats. Elles se sont conduites de façon remarquable. Tous mes blessés, tous mes amputés, mes opérés du ventre étaient à l'abri dans des trous souterrains. Et il fallait qu'ils pissent, qu'ils fassent leurs besoins, qu'ils fassent un peu de toilette. Ce sont ces femmes, ces prostituées transformées en « anges de la miséricorde » qui m'ont aidé à les aider, qui ont permis à nos blessés de supporter leurs misères. Elles les ont fait manger, boire, espérer contre toute espérance ». Paul GRAUWIN a recueilli plus tard le récit d’un prisonnier interrogé par un commissaire politique :
- Pourquoi un commando de femmes contre nous ?
- Il n’y avait pas de tel commando.
- Si, elles nous ont tiré dessus.
Ainsi donc, les filles des BMC, infirmières au plus fort de la tragédie, auraient-elles aussi pris les armes ? Prisonnières du Vietminh, les femmes d’origine vietnamienne, ont été exécutées. Les Algériennes ont été libérées, tout au moins celles qui ont survécu au siège, à la longue marche et à la captivité. De la suite de leur agonie, il n’y a plus de témoins directs. La morale est sauve.
Le 29 juillet 1954, les Américains réservent à Geneviève de GALARD un triomphe lors de sa visite officielle à Washington. Le président Eisenhower lui attribue la Presidential Medal of Freedom à la Maison Blanche. Les médias ont besoin d’héroïnes. Les politiciens américains ont besoin de se faire pardonner l’absence d’une ultime aide militaire massive à Diên Biên Phu. La France, plus à l’aise dans ses fiascos que dans ses victoires, a besoin de plaire aux femmes françaises, convoitées par le Parti Communiste. Geneviève de GALARD, l’Ange de Dien Bien Phu, tombe du ciel à point nommé.
Mais n’oublions les autres anges de Diên Biên Phu, celles qui, de leur plein gré, avaient choisi de rester aux côtés de nos soldats.
Libre propos. Patrick Rolland. 20/06/2024
Article paru dans l’Écho des Rizières n°137 juin 2019 (publication de l’ANAI)
L’un de nos très fidèles lecteurs, qui travaille sur la bataille de Dièn Bien Phù, a retrouvé le carnet de route d'un sergent du 3è bataillon thaï [...] Nous lisons, en date du 29 juin 1954, quelques terribles lignes qui disent quel fut le calvaire de ces « anges de miséricorde : « Une corvée est désignée pour aller chercher du riz, cette corvée revient au bout d'une heure et les copains qui la compose, reviennent l’air épouvanté L'explication est la suivante, le riz était dans une grotte, un curieux a voulu voir ce qu'il y avait dans une grotte voisine, il s'est fait surprendre. Du coup un Viet les a obligés à visiter les lieux, ils ont découvert un spectacle effrayant. Toutes les filles du BMC de Diên Bien Phû, étaient couchées dans la pénombre, les chevilles prises dans une sorte de cangue. Le seul mouvement qu’elles pouvaient faire, était de s'asseoir. Imaginez ces filles ainsi prisonnières, ayant leurs règles, faisant leurs besoins sous elles, et ne pouvant pas bouger. La puanteur était parait-il atroce et les asticots étaient en train de les dévorer vivantes. Elles qui furent de si dévouées infirmières pendant la bataille, quelle fin ! »
Sur le site de la Fondation Napoléon, une chronique de Thierry LENZ, directeur général de la fondation.
"Profiter d’un événement national pour obtenir de meilleurs salaires : une pratique revendicatrice qui remonte (au moins) à Napoléon."
Contrôleurs aériens, agents des transports, éboueurs, etc… l’approche des JO de Paris a mis en appétit certaines catégories professionnelles qui souhaitent en profiter pour obtenir des avantages financiers. On a justement rappelé à cette occasion que ça n’était pas la première fois que l’on assiste à ce que certains appellent un « chantage » et d’autres une « juste lutte ». On n’a pas oublié en effet la grève d’Air France en 1998 au moment de la Coupe du Monde de football, les mouvements sociaux précédant le championnat d’Europe de football en 2000 et autres occasions saisies. Cette « tradition » remonte loin dans l’histoire. Le Premier Empire nous en offre un exemple frappant, encore que le gouvernement napoléonien résolut la question à sa façon.
Thierry Lentz, directeur général de la Fondation Napoléon.
Entrée de Napoléon Ier et de Marie-Louise à Paris, le 2 avril 1810.
© Reproduction Patrick Cadet / Centre des monuments nationaux.
Lorsque Napoléon épousa Marie-Louise, en avril 1810, il voulut la faire entrer dans Paris en passant sous l’Arc de Triomphe de la place de l’Étoile. Les travaux d’érection du monument avaient commencé en 1806 et n’allaient pas vite. Les fondations étaient certes creusées, mais les piliers s’élevaient à seulement 6,5 mètres du sol. Qu’à cela ne tienne, on débloqua 500.000 francs pour que l’architecte, Jean-François Chalgrin, crée un arc éphémère, fait de bois et de toiles peintes, qui donnerait l’impression du vrai. La réalisation fut confiée à Louis Laffitte, peintre et décorateur. Ses sous-traitants recrutèrent dans l’urgence 500 ouvriers, dont de nombreux charpentiers, catégorie professionnelle généralement remuante. Ils se mirent au travail le 6 mars 1810. L’entrée de Marie-Louise était prévue le 2 avril, autant dire qu’il n’y avait pas une seconde à perdre...Lire la suite sur le site de la Fondation Napoléon...(Publié le 10/06/2024)e de recherche tout en bas de cette page d'accueil.
Ouvrage de 252 pages. Prix public : 28,00 € , aux Editions du Poutan.
Pour le commandez cliquer ici.
Albert CHAMBONNET.
1955 : la nouvelle promotion de l'École Militaire de l'Air est baptisée Colonel Albert Chambonnet.
Lyon, 27 juillet 1944, les Allemands extraient cinq résistants de la prison de Montluc. En représailles d'un attentat perpétré la veille contre un restaurant de Bellecour fréquenté par les occupants et leurs supplétifs français, les prisonniers sont exécutés devant les passants et leurs corps laissés au sol pour l'exemple. Parmi eux, Albert Chambonnet, «Didier» dans la Résistance, militaire de carrière, chef des Forces Françaises de l'Intérieur pour toute la région Rhône-Alpes avant son arrestation.
Le Veilleur de pierre, édifié place Bellecour en 1948, rend hommage à ces cinq hommes. Le colonel Chambonnet est honoré à Cerdon au cimetière du Val d'enfer où il est inhumé avec ses compagnons de lutte des maquis de l'Ain et du Haut-Jura. L'Armée de l'Air, son corps d'origine, a donné son nom à la Base aérienne 278 d'Ambérieu-en-Bugey.
Son souvenir, celui de son engagement et de son sacrifice demeurent donc, mais sa vie nous était pratiquement inconnue jusqu'alors.
Olivier Le Gouic et Alain Ravoyard ont comblé cette lacune, nous permettant de découvrir son parcours édifiant et passionnant
• fils de mineur du Gard
• aviation militaire dès ses dix-huit ans. Sous-officier mécanicien, puis instructeur avant d'être affecté à la 6è escadrille engagée lors de la Grande Révolte syrienne.
• fondation d'une famille
• Résistance dès 1942 ; le grand organisateur se révèle dans la mouvance de Jean Moulin, sa tête mise à prix par les Allemands...
Ce travail d'historien, très bien documenté et illustré, s'adresse au public le plus large. Son ambition ultime est que la mémoire de «Didier» puisse être une source d'inspiration pour nous tous et particulièrement pour les jeunes générations.
Les auteurs de l'ouvrage :
• Alain RAVOYARD : colonel mécanicien de l'Armée de l'Air, ayant commandé lors de son dernier poste en activité la Base aérienne 204 à Mérignac-Beauséjour (33). Chevalier de la Légion d'honneur et dans l'Ordre national du mérite, médaillé de l'Aéronautique et breveté de l'Ecole de Guerre de Paris, il est aujourd'hui écrivain et conférencier, Académicien de la Dombes et membre de la Société d'émulation de l'Ain.
• Olivier LE GOUIC : docteur en Histoire, chargé d'enseignement à l'université Jean Moulin – Lyon 3 (campus de Bourg-en-Bresse), professeur d'histoire-géographie au collège du Renon à Vonnas (01). Responsable de la classe de Défense dont l'unité marraine est la Base aérienne 278 « Colonel Chambonnet », il est membre de la Réserve citoyenne de cette même BA 278 et il fait partie de la Société d'émulation de l'Ain.
À l'occasion de la fête de la musique, le 21 juin, découvrez les musiques et chansons qui ont accompagné les Français dans leur vie quotidienne sous l’Occupation. Enregistrements imaginés à partir du fonds de partitions des collections du CHRD, avec la collaboration de l' Opéra de Lyon; ils sont en résonance avec l’exposition Chantons sous l’Occupation (présentée du 4 décembre 2003 au 28 mars 2004).
Parmi cette vingtaine de chants et chansons, la Marche de la 2è DB qui était chantée dans les bals populaires, Lili Marlène ou la surprenante Donn’moi d’quoi qu’t’as t’auras d’quoi j’ai , sur le marché noir. (Publié le 04/06/20)
Christophe CHEVASSUS, bibliothécaire de la Bibliothèque militaire de Lyon, a tenu à situer la guerre d'Indochine dans son contexte.
Lieutenant-colonel® Thierry VALLÉS,
Chargé de mission du gouverneur militaire de Lyon, a évoqué les nombreux engagements du professeur Etienne TISSOT, tant civils que militaires.
Mercredi 29 mai a eu lieu le vernissage de l’exposition sur la Guerre d’Indochine au cercle du quartier Général Frère, à Lyon. Montée par l’équipe de bénévoles du Musée du patrimoine militaire de Lyon et sa région, elle expose en une série de panneaux et quelques vitrines plusieurs aspects de cette guerre qu'il faut resituer dans son contexte.
Si la France était présente en Indochine depuis Napoléon III, elle reste un territoire lointain, à plus de 10.000 km de Paris. La guerre débute dès 1946 par le bombardement d’Haïphong, au moment où les Français, encore rationnés, pensent à se relever et relever la France de ses ruines. On termine une guerre ; pourquoi donc en commencer une autre dans laquelle l'agresseur et l'agressé semblent avoir inversé leur rôle ? Il n'est pas venu à l’esprit des gouvernements successifs d’y envoyer le contingent d’appelés, réservant le conflit aux engagés, aux contractuels, aux anciens de la Wehrmacht et leurs amis. Un rideau de fer s’est abattu sur l’Europe et la Guerre froide se propage jusqu’aux confins de l’Asie. Le Parti communiste français, pour faire oublier son alliance avec le Troisième Reich, devient l’apôtre de la Paix, n’hésitant pas à saboter les armes expédiées en Indochine, à refuser d’accueillir les blessés et de participer aux collectes de sang, à stigmatiser les entreprises qui exploitent le caoutchouc ou le charbon en Indochine. Et puis, l’Indochine française n’a-t-elle pas choisi Vichy plutôt que Londres ? L’exposition se terminera fin juin.
Ce vernissage a précédé une intéressante conférence d’Etienne TISSOT, membre du Conseil d’administration de la FARAC, sur deux faits marquants de la Guerre d’Indochine, deux défaites glorieuses : la bataille de la RC4 en 1950 et celle de Dien-Bien-Phu en 1953. Dans sa conclusion, il a rappelé les erreurs du haut commandement militaire : le site de Dien-Bien-Phu situé à la limite du rayon d’action de notre aviation, une sous-estimation de l’artillerie chino-russo-vietminh transportée sur des routes invisibles du ciel, et peut être aussi un adversaire qui a su tirer les enseignements de ses défaites pour se réadapter en permanence. Que dire encore du dispositif de défense, des aptitudes de l’état-major ? Il fallait des coupables d’un rang inférieur mais suffisant. Ils ont été trouvés.
Comme cette guerre ne figure plus aux programmes d’histoire, il nous appartient qu’elle ne soit pas une Guerre oubliée. Pour cela, nous devons être nombreux aux commémorations, comme celle du 8 Juin au Jardin du Combattant d’Indochine, à Lyon, en visionnant les nombreux films accessibles sur YouTube, en assistant aux conférences... en exerçant toujours notre esprit critique.
Etienne TISSOT énoncera en fin de conférence quelles furent les erreurs qui ont conduit au désastre.
Notre ami Philippe VALODE dédicacera son dernier ouvrage Heinrich Müller, l’implacable chef de la Gestapo Vendredi 21 juin, à partir de 16h00, à la librairie Decitre. 29 place Bellecour. 69002 LYON. Sa date de parution officielle est le 4 juin 2024.
Il s’agit d’une nouveauté consacrée à Heinrich Müller. Figure éminente du nazisme, avec Himmler et Heydrich (jusqu’en juin 1942, date de son assassinat), Müller est le grand exécuteur des basses œuvres du régime : espionnage, mises en fichiers, arrestations, internements, exécutions.
Il est celui qui est responsable de la Shoah (à la fois par balles et en camps de la mort) du meurtre des Tziganes, de l’emprisonnement et de la mort de très nombreux résistants allemands, de la répression sauvage de toutes les résistances dans les pays européens occupés, de la liquidation des prisonniers de guerre, en particulier russes. C’est un fidèle du Führer qui se suicidera dans le bunker de Berlin, peu après Hitler. (Publié le 01/06/2024)
D’aucuns se souviennent des conférences passionnantes données à Lyon par Philippe VALODE pour l’ANOCR, l’IHEDN, le Business-Club France-Ukraine, etc. D’autres ont déambulé dans le Musée d’Histoire Militaire de Lyon (aujourd’hui Musée du patrimoine militaire de Lyon et sa région, membre de la FARAC), à la suite de ce guide-conférencier inépuisable. D’autres encore auront lu certains de ses ouvrages historiques ; il en a écrit une centaine qui couvre toute l’étendue de notre histoire, de l’antiquité romaine à la 2è Guerre mondiale.
Après La Gestapo française paru en 2018, ouvrage écrit avec Gérard Chauvy, journaliste que nous connaissons bien à la FARAC car il a souvent couvert pour le Progrès nos assemblées générales, il a publié Karl Dönitz: Successeur d'Hitler durant 23 jours en 2021, On les appelait les Résistants en 2022, Les 12 procès oubliés de Nuremberg (1946-1949) en avril 2023 et enfin Ils ont préféré en finir - Le suicide des chefs nazis en novembre 2023.
Les 12 procès oubliés de Nuremberg nous rappelle que la justice ne s’est appliquée que sur les vaincus, que la sanction n’a concerné que les condamnés les moins utiles aux grands programmes scientifiques américains, russes et français dans un contexte de Guerre froide, que toutes les forces vives de l’Allemagne avait anticipé et soigneusement préparé la guerre et que la dénazification de l’Allemagne s’avérerait impossible.
Plusieurs chapitres concernent le procès des industriels et des financiers allemands qui avaient su constituer les stocks de matières premières venant du monde entier et singulièrement des États-Unis, créer une monnaie virtuelle échappant à tous les contrôles, et faire fabriquer des canons, des chars et des avions dans les pays neutres ou par d’innocentes filiales à l’étranger.
On ne manquera de faire un rapprochement avec la Russie qui, elle aussi, a su se prémunir contre les sanctions « occidentales » avant d’envahir l’Ukraine.
(29/05/2024)
Des milliers de collaborateurs avaient infiltré les réseaux de la Résistance, dans toutes les régions.
Le procès des industriels, banquiers, magistrats, médecins... toute l'Allemagne.
Le Lieutenant-colonel® Thierry VALLÉS, Chargé de mission du gouverneur militaire de Lyon nous communique la newsletter du 1er trimestre 2024 du Cercle Général Frère. Elle traite des activités hébergées par le Cercle et conçues entre autres par le Centre Culturel Militaire de Lyon et ses entités, la Bibliothèque Hubert de Grosslée et le Musée d'Histoire Militaire de Lyon : ouvrages nouveaux, conférences, visites du musée, etc.
À noter :
un article sur l'un des objets du musée : un béret et un brassard de la Franc-Garde, unité de la Milice créée par Joseph DARNAND en juin 1943.
• un article sur un personnage qui a marqué la région AURA : le sergent-
aviateur Joseph FRANTZ qui aurait été le premier à descendre un Aviatik
allemand à partir de son avions en mission d'observation, créant ainsi
la Chasse.
Au sommaire de ce numéro de FARAC Info n°551 paru le 12 avril :
• Monsieur Joseph, un Juif, ferrailleur à Paris, au service de l'Allemagne (1949-1944)
• Le camp de Rivesaltes, un lieu de mémoire partagée
• Les saints protecteurs de l'Armée de Terre (à suivre)
• Compte rendu de l'Assemblée générale du 23 février 2024
• La vie des associations
• Agenda des rendez-vous, événements, conférences...
Vous pouvez librement diffuser FARAC Info auprès de vos adhérents et de vos amis.
Le 1er janvier 1924, le 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) est formé à Grenoble. Héritier du 1er régiment d’artillerie de montagne (1er RAM), il est aujourd’hui le dernier régiment d’artillerie de montagne de l’armée de Terre française. En cette année anniversaire, le Musée des Troupes de montagne vous propose de partir à la rencontre de ces artilleurs des sommets. Lieu : Musée des Troupes de montagne, Fort de la Bastille, Grenoble ; exposition ouverte du 10 février au 31 décembre 2024, du mardi au dimanche. (Publié le 15/02/2024)
Bleuet de France…
Parce qu’il s’agit d’une action essentielle pour leur association et leur Devoir de Mémoire, les Jeunes IHEDN de Lyon ont souhaité poursuivre la dynamique de mobilisation et de soutien au monde combattant, aux blessés, aux familles endeuillées et aux victimes d’actes de terrorisme. Après une collecte forte de son succès réalisée dans toute la France pour le 11 novembre dernier, les Jeunes IHEDN se mobilisent à nouveau en hommage aux victimes du terrorisme. Prenez part à cette action solidaire en participant à cette collecte, présente partout en France et dans nos délégations internationales !
A noter l’initiative intéressante de l’UNP de l’Ain, membre de la FARAC, en 2023. Des binômes « 1 ancien et 1 scolaire » ont fait la quête à la sortie des supermarchés. De l'avis général des bénévoles, et du comité d'organisation, l’ ambiance fut excellente dans les équipes et bon accueil du public. Il faut noter que les Meximiards ont été généreux : en deux heures 870,90 € ont été récoltés. Ce montant sera reversé à l'Œuvre du Bleuet de France, pour contribuer à l'aide de militaires blessés et d'anciens combattants dans le besoin.
Des quêtes pour le Bleuet de France ont lieu à l'occasion des Journées du 11 Novembre 1918 et du 8 mai 1945.
Rappel : le Bleuet de France peut être porté sur un uniforme. Voici la circulaire du signée par Patricia MIRALLE Secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire :
Passeurs du Clair de Lune.
Comme chaque année, une
cérémonie a eu lieu le 23
septembre 2023 à la stèle des
Passeurs du Clair de Lune, au lieu-
dit Cure-Bourse sur la commune
de St-Vulbas, terrain d’atterrissage
de nombreux parachutages
pendant la guerre de 39-45. Paul
ZAKORZERMY, Président des Anciens Combattants de Blyes, a rédigé un article sur ce qui s'est passé il y a juste 80 ans. Cet article a été lu par M. René RIGAUD, Secrétaire général de la Section de Sault-Brénaz - Souclin. Lire l'article. (Publié le 30/09/2024)
81ème anniversaire de la rafle du 1er mars 1943, à Villeurbanne. Le 1er mars 1943, les troupes d’occupation allemande mènent à Villeurbanne une grande rafle de civils qui aboutit à l’arrestation de 300 personnes, dont plus de 130 partiront vers le camp de concentration de Mauthausen.