ACTUALITÉS
Retrouvez sur cette page toutes les actualités de la FARAC, de ses adhérents, de ses partenaires civils et militaires, des associations qui tous, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, contribuent à l'Esprit de Défense, au rapprochement Armée-Nation, à la connaissance de l'histoire de notre pays.
Le 14 décembre 2024 au Palais des Sports de Lyon-Gerland ( 35, avenue Jean Jaurès 69007 Lyon), les Armées organisent un Festival national de musique militaire. Ce spectacle est réalisé au profit des blessés de guerre, des familles endeuillées, des pupilles de la Nation et des victimes de terrorisme. L’intégralité des dons et des profits seront reversés au Bleuet de France par « Les Musicales Solidaires ». L’Association du patrimoine militaire de Lyon et de sa région, membre de la FARAC, participe à l’organisation de l’événement.
Le public voyagera à travers un répertoire original : musiques de films, variétés françaises et internationales, musiques traditionnelles bretonnes, musiques pop rock. Véritable show, ce spectacle avec jeux de lumières fera découvrir aux spectateurs des chorégraphies surprenantes sur fond de tambours, cuivres, guitares électriques, batteries et cornemuses.
Réservation des billets, de 20 à 50 €, selon la composition des groupes/familles et de l’emplacement dans les tribunes. Cliquer ici.
Renseignements : cliquer ici.
L'Écho des Rizières n°164 Septembre 2024, édité par l'ANAI.
Dans ce numéro :
• les actions caritatives de l'ANAI au Cambodge
• les souvenirs de captivité de Jack BONFILS, avec une analyse militaire et politique de l'évacuation de Cao Bang par la RC4.
• les insignes des unités parachutistes présentes en Indochine
• un récit de voyage au Loas, en fauteuil roulant
• un témoignage poignant sur l'action des Khmers Rouges au Cambodge, "une prison sans murs".
Les Escadrilles Air Jeunesse , qu'est-ce au juste ?
En 2025, six nouvelles EAJ ont été instaurées « hors les murs» , c’est-à-dire dans des villes éloignées d’une emprise de l’armée de l’Air et de l’Espace : Strasbourg, Rennes, Nantes, Clermont-Ferrand, Biarritz et Nice. L’armée de l’Air et de l’Espace comptera alors 1500 équipiers, répartis sur l’ensemble du territoire national (y compris en Outre-Mer et à l’étranger, comme à Djibouti). L’objectif est de construire un véritable maillage qui inclut les déserts militaires et contribue à préserver l’égalité des chances sur l’ensemble du territoire. Inspiré du dispositif des Air Cadets britanniques, les Escadrilles air jeunesse (EAJ) ont été créées dans l’armée de l’Air et de l’Espace en 2019. Les EAJ rassemblent des jeunes de 12 à 25 ans volontaires pour appréhender le milieu de l’aéronautique militaire sans être engagés. Tout en dynamisant le lien armée-nation, ce programme permet aux collégiens et lycéens de découvrir et de s’impliquer dans l’univers de l’aéronautique et du spatial dès leur plus jeune âge. Aujourd’hui, les EAJ accueillent plus de 1100 jeunes sur les 33 sites (38 à la rentrée 2024). Ils sont 67% de garçons et 33% de filles et ont 16 ans en moyenne.
En septembre 2023, la base aérienne 942 Lyon Mont Verdun a inauguré la première promotion Escadrilles Air Jeunesse (EAJ). Depuis, près de vingt-cinq jeunes revêtent fièrement leurs combinaisons de vol bleu ciel, et s’immergent dans l’univers de l’Armée de l’Air et de l’Espace.
Pour postuler aux Escadrilles Air Jeunesse, il faut appartenir à un collège partenaire d’une base aérienne qui propose le programme. Les jeunes doivent rédiger une lettre de motivation pour expliquer les raisons qui les poussent à postuler, ce qu’ils attendent de cette expérience et ce qu’ils peuvent apporter au groupe.
Ensuite, chaque jeune passe un entretien de quelques minutes dans son collège avec son proviseur ou avec un officier de la base, ou les deux. Les parents sont invités à assister à cet entretien s’ils le souhaitent. L’objectif et de tester la motivation des jeunes qui peut parfois être embellie dans la lettre de motivation. À l’issue de l’ensemble des entretiens, la liste des jeunes retenus pour participer au programme est dévoilée.
Une EAJ se trouve implantée à Ambérieu-en-Bugey, dans l'Ain. Renseignements auprès des CIRFA Bureau Air (Publié le 14/07/2024)
• Samedi 6 juillet. Journée dans le Vercors : cérémonie au monument de la Résistance au Rousset-en-Vercors
Comme chaque année et pour la dernière fois l’AMRV (Association des Amis de la Résistance à Vassieux-en-Vercors) a organisé son traditionnel voyage mémoriel sur la stèle de l’association, au village du Rousset.
Un petit rappel historique de ce qu'a été l’AMRV : elle a été créée en 1980 par le fondateur du musée de la Résistance à Vassieux-en-Vercors Jo LA PICIRELLA, résistant de la première heure sur le plateau. Son objet principal était de rendre hommage chaque année en juillet aux résistants et morts du Vercors, afin que leur mémoire reste vivante et ne s’efface pas avec le temps, mais aussi de sensibiliser la population bien au-delà du Vercors. À cet effet JO LA PICIRELLA, à ses frais, a fait ériger une stèle sur les lieux où furent sauvagement assassinés une partie des malades de la grotte de la Luire, l’autre partie, les plus atteints, furent tués la veille lors de l’irruption des Allemands sur la prairie à côté de la grotte signalée pourtant par un drapeau de la Croix-Rouge et servant d’hôpital de campagne aux maquisards. Sur cette stèle, depuis la création de l’association, nous accomplissons chaque année notre devoir de mémoire.
Ce 6 juillet 2024, le colonel André MUDLER, président de la FARAC, retraça dans son discours ce que furent, il y a 80 ans aujourd’hui, les atrocités et actes de barbarie commis par les Allemands lors de l’invasion du Vercors. Sur la stèle sont inscrits les noms des résistants fusillés à cet emplacement.
Mme DEMARTINI, épouse d’un ancien résistant du Vercors, aujourd’hui disparu, lut avec émotion l’hymne de Victor Hugo Les Chants du Crépuscule, hymne que nous apprenions par cœur à l’école.
Suivirent un dépôt de gerbe par le représentant de l’Amicale des Amis de Jean MOULIN, le fils de Mme DEMARTINI et le colonel André MUDLER. Puis ce fut le long appel des noms inscrits sur la pierre.
La cérémonie était organisée par notre ami Claude SAUZE, ancien président de la section lyonnaise de l'Union Nationale des Parachutistes.
Six porte-drapeaux nous ont accompagnés tout au long de cette cérémonie et nous les en remercions. Après le salut des autorités aux porte-drapeaux, un repas nous a été servi au Restaurant Hôtel du Vercors à St-Martin-en-Vercors. Après ce repas d’une exceptionnelle qualité, nous avons visité le musée de Vassieux-en-Vercors, transmis par son fondateur au département de la Drôme. Un musée à découvrir...
En mars 2025 se tiendra une AG exceptionnelle sur l’avenir de l’AMRV.
Le secrétaire, Claude VUILLERMOZ.
(Publié le 08/07/2024)
Avec le recul, Henri d’ANSELME revient sur cette cérémonie sur sa page Linkedin :
« Que dire lorsque l'on reçoit la Légion d'Honneur des mains de son grand-père à 25 ans ? Une telle distinction n'est habituellement remise qu'à ceux qui peuvent justifier d'au moins 20 ans au service du pays. Héritier en droite ligne des institutions chevaleresques de l'Ancien Régime, le ruban rouge s'est accroché sur les plus illustres poitrines françaises. Le recevoir à mon tour, au tout début de ma vie d'homme, est quelque chose d'étrange, un peu irréel. Et puisqu'il est habituel que le récipiendaire fasse à son tour une déclamation à la fin de la cérémonie, je dois me plier à l'exercice. Et réussir là où les autres ont de la matière à moudre, au bout de 20 années de service. Recevoir la Légion d'Honneur m'honore et m'engage. M'honore, puisque je continue à penser que je ne l'ai pas mérité. Cependant, j'ai bien senti qu'elle me dépasse un peu. L'attaque d'Annecy et son symbolisme, le message des cathédrales que j'essaie de porter depuis, ont provoqué, et je l'ai senti à travers vos témoignages, un remous insondable, signe d'une force plus profonde et inarrêtable. Les Français ont été nombreux à la demander pour moi. Je l'accepte donc pour ce qu'elle transmet, et la dédie à tous ceux qui se battent pour la grandeur de notre pays. M'engage, puisque j'ai encore aujourd'hui tout à faire et à construire. Elle m'engage à continuer le combat de la beauté et de l'unité, qui est le message de nos cathédrales. Elle me conforte dans l'idée que transmettre cet héritage, c'est en réalité faire vivre l'âme de la France. Elle m'encourage dans l'observation qu'il existe dans notre pays un esprit rebelle de fidélité radicale aux grandes choses, aux belles épopées. Mais qui sait surtout les discerner et les mettre en valeur. Cette reconnaissance, je l'accepte pour ce qu'elle m'oblige à vivre. Au nom de tous ceux qui ont participé à construire, de près ou de loin, ce que je suis aujourd'hui. Au nom de tous ceux qui se sont dressé pour défendre les plus faibles, et qui sont restés dans l'ombre. Et je promets d'y rester fidèle, dans la droite ligne de ce que l'ordre de Saint Louis demandait à ses chevaliers à l'époque, et ce que la Légion d'Honneur a élargi et transmit à partir du XIXe siècle. Fidélité à ma famille et à mes amis. Fidélité aux innocents et aux sans défense. Fidélité aux cathédrales et à leur beauté. Fidélité à la France et à sa vocation. »
Les Anges de Diên Biên Phu
Dans la nuit, du 27 mars 1954 le Dakota C-47 sanitaire du lieutenant Geneviève de GALARD est endommagé sur la piste et ne peut plus redécoller. Au lever du jour, l’artillerie vietminh le détruit. Geneviève de GALARD n’est plus en mesure de rejoindre l’aéroport de Pleiku, près d’Hanoï, avec ses blessés à évacuer. Elle n’est plus convoyeuse de l’air, mission qu’elle exerce depuis mai 1953 en Indochine et particulièrement depuis janvier 1954 sur Diên Biên Phu. Elle sera donc infirmière au sein de l’équipe du chirurgien Paul-Henri GRAUWIN.
Jeune médecin militaire, membre du réseau de résistance Sylvestre en 1942, Paul GRAUWIN avait opéré une centaine de FFI lors de la libération de Templeuve (Nord), participé à la libération de Dunkerque puis accompagné en Allemagne l’armée française. Il s’était porté volontaire pour l’Indochine pour la durée de la guerre.
Pendant soixante jours, Geneviève de GALARD donne des soins à près de 3000 malades et blessés et entretient leur moral. On la réclame partout. L’antenne centrale est installée dans un abri sous-terrain renforcé par des rondins de bois et des sacs de sable. Le plafond est tapissé de toiles de parachute. Sous seulement deux mètres de terre, les cheminées d’aération ont été bricolées avec les moyens du bord. Un couloir étroit dessert une salle d’opération, une salle de réanimation, une salle radio et un dortoir où s’entassent jusqu’à 250 lits superposés métalliques. Partout, le manque d’aération et de lumière génère une humidité malodorante. Il fait plus de cinquante degrés et les parois en terre pourrissent tandis que le bois se
couvre de champignons. À chaque salve d’obus, tout tremble. Mais Geneviève garde un moral inoxydable. Elle a 29 ans.
Le 29 avril 1954, elle est faite chevalier de la Légion d’honneur et décorée de la Croix de guerre par le général de CASTRIES. Le jour suivant, pendant la célébration de Camerone, Mam’Zelle est nommée légionnaire de 1ère classe honoraire en même temps que le lieutenant-colonel Marcel BIGEARD, commandant le 6è BPC. Après la chute du camp retranché, elle continue à donner des soins aux prisonniers pendant une quinzaine de jours mais le Vietminh, conscient de sa notoriété internationale, la renvoie à Hanoï, via Luang-Prabang, le 24 mai 1954. Le 8 juin, la France découvre à la une de Paris-Match le visage de celle que le monde entier appellera bientôt l’Ange de Diên Biên Phu. Un ange qui, avec humilité, répondra toute sa vie aux journalistes venus l’interviewer : « je n’ai fait que mon devoir »…
Mais l’hommage rendu aux combattants et à Geneviève de GALARD passe pudiquement sous silence celles qui l’ont aidée : les pensionnaires des BMC (bordels militaires de campagne) installés par une armée soucieuse du moral des troupes. Françaises, Maghrébines ou Annamites, elles ont toutes été admirables.
Où se trouvaient-elles ? Sur les centres de résistance Béatrice et Gabrielle, où étaient installés des BMC : sur Béatrice tenu par un bataillon de la 13è DBLE, une quinzaine de prostituées vietnamiennes ; sur Gabrielle , tenu par un bataillon de tirailleurs algériens, autant de jeunes femmes nord-africaines. Lorsque Béatrice est attaquée, le chef de bataillon PÉGOT, qui commande cette position, ordonne aussitôt aux femmes de rejoindre le centre du camp pour les soustraire aux combats. Lorsqu’elles parviennent au réduit central, le colonel de CASTRIES leur ordonne de prendre le prochain avion pour Hanoï. Elles refusent toutes et réclament de demeurer au service des soldats français, comme aides-soignantes, lavandières, cuisinières ou porteuses de colis parachutés.
Paul GRAUWIN dit : « Ces filles étaient des soldats. De vrais soldats. Elles se sont conduites de façon remarquable. Tous mes blessés, tous mes amputés, mes opérés du ventre étaient à l'abri dans des trous souterrains. Et il fallait qu'ils pissent, qu'ils fassent leurs besoins, qu'ils fassent un peu de toilette. Ce sont ces femmes, ces prostituées transformées en « anges de la miséricorde » qui m'ont aidé à les aider, qui ont permis à nos blessés de supporter leurs misères. Elles les ont fait manger, boire, espérer contre toute espérance ». Paul GRAUWIN a recueilli plus tard le récit d’un prisonnier interrogé par un commissaire politique :
- Pourquoi un commando de femmes contre nous ?
- Il n’y avait pas de tel commando.
- Si, elles nous ont tiré dessus.
Ainsi donc, les filles des BMC, infirmières au plus fort de la tragédie, auraient-elles aussi pris les armes ? Prisonnières du Vietminh, les femmes d’origine vietnamienne, ont été exécutées. Les Algériennes ont été libérées, tout au moins celles qui ont survécu au siège, à la longue marche et à la captivité. De la suite de leur agonie, il n’y a plus de témoins directs. La morale est sauve.
Le 29 juillet 1954, les Américains réservent à Geneviève de GALARD un triomphe lors de sa visite officielle à Washington. Le président Eisenhower lui attribue la Presidential Medal of Freedom à la Maison Blanche. Les médias ont besoin d’héroïnes. Les politiciens américains ont besoin de se faire pardonner l’absence d’une ultime aide militaire massive à Diên Biên Phu. La France, plus à l’aise dans ses fiascos que dans ses victoires, a besoin de plaire aux femmes françaises, convoitées par le Parti Communiste. Geneviève de GALARD, l’Ange de Dien Bien Phu, tombe du ciel à point nommé.
Mais n’oublions les autres anges de Diên Biên Phu, celles qui, de leur plein gré, avaient choisi de rester aux côtés de nos soldats.
Libre propos. Patrick Rolland. 20/06/2024
Article paru dans l’Écho des Rizières n°137 juin 2019 (publication de l’ANAI)
L’un de nos très fidèles lecteurs, qui travaille sur la bataille de Dièn Bien Phù, a retrouvé le carnet de route d'un sergent du 3è bataillon thaï [...] Nous lisons, en date du 29 juin 1954, quelques terribles lignes qui disent quel fut le calvaire de ces « anges de miséricorde : « Une corvée est désignée pour aller chercher du riz, cette corvée revient au bout d'une heure et les copains qui la compose, reviennent l’air épouvanté L'explication est la suivante, le riz était dans une grotte, un curieux a voulu voir ce qu'il y avait dans une grotte voisine, il s'est fait surprendre. Du coup un Viet les a obligés à visiter les lieux, ils ont découvert un spectacle effrayant. Toutes les filles du BMC de Diên Bien Phû, étaient couchées dans la pénombre, les chevilles prises dans une sorte de cangue. Le seul mouvement qu’elles pouvaient faire, était de s'asseoir. Imaginez ces filles ainsi prisonnières, ayant leurs règles, faisant leurs besoins sous elles, et ne pouvant pas bouger. La puanteur était parait-il atroce et les asticots étaient en train de les dévorer vivantes. Elles qui furent de si dévouées infirmières pendant la bataille, quelle fin ! »
Sur le site de la Fondation Napoléon, une chronique de Thierry LENZ, directeur général de la fondation.
"Profiter d’un événement national pour obtenir de meilleurs salaires : une pratique revendicatrice qui remonte (au moins) à Napoléon."
Contrôleurs aériens, agents des transports, éboueurs, etc… l’approche des JO de Paris a mis en appétit certaines catégories professionnelles qui souhaitent en profiter pour obtenir des avantages financiers. On a justement rappelé à cette occasion que ça n’était pas la première fois que l’on assiste à ce que certains appellent un « chantage » et d’autres une « juste lutte ». On n’a pas oublié en effet la grève d’Air France en 1998 au moment de la Coupe du Monde de football, les mouvements sociaux précédant le championnat d’Europe de football en 2000 et autres occasions saisies. Cette « tradition » remonte loin dans l’histoire. Le Premier Empire nous en offre un exemple frappant, encore que le gouvernement napoléonien résolut la question à sa façon.
Thierry Lentz, directeur général de la Fondation Napoléon.
Entrée de Napoléon Ier et de Marie-Louise à Paris, le 2 avril 1810.
© Reproduction Patrick Cadet / Centre des monuments nationaux.
Lorsque Napoléon épousa Marie-Louise, en avril 1810, il voulut la faire entrer dans Paris en passant sous l’Arc de Triomphe de la place de l’Étoile. Les travaux d’érection du monument avaient commencé en 1806 et n’allaient pas vite. Les fondations étaient certes creusées, mais les piliers s’élevaient à seulement 6,5 mètres du sol. Qu’à cela ne tienne, on débloqua 500.000 francs pour que l’architecte, Jean-François Chalgrin, crée un arc éphémère, fait de bois et de toiles peintes, qui donnerait l’impression du vrai. La réalisation fut confiée à Louis Laffitte, peintre et décorateur. Ses sous-traitants recrutèrent dans l’urgence 500 ouvriers, dont de nombreux charpentiers, catégorie professionnelle généralement remuante. Ils se mirent au travail le 6 mars 1810. L’entrée de Marie-Louise était prévue le 2 avril, autant dire qu’il n’y avait pas une seconde à perdre...Lire la suite sur le site de la Fondation Napoléon...(Publié le 10/06/2024)e de recherche tout en bas de cette page d'accueil.
Ouvrage de 252 pages. Prix public : 28,00 € , aux Editions du Poutan.
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Albert CHAMBONNET.
1955 : la nouvelle promotion de l'École Militaire de l'Air est baptisée Colonel Albert Chambonnet.
Lyon, 27 juillet 1944, les Allemands extraient cinq résistants de la prison de Montluc. En représailles d'un attentat perpétré la veille contre un restaurant de Bellecour fréquenté par les occupants et leurs supplétifs français, les prisonniers sont exécutés devant les passants et leurs corps laissés au sol pour l'exemple. Parmi eux, Albert Chambonnet, «Didier» dans la Résistance, militaire de carrière, chef des Forces Françaises de l'Intérieur pour toute la région Rhône-Alpes avant son arrestation.
Le Veilleur de pierre, édifié place Bellecour en 1948, rend hommage à ces cinq hommes. Le colonel Chambonnet est honoré à Cerdon au cimetière du Val d'enfer où il est inhumé avec ses compagnons de lutte des maquis de l'Ain et du Haut-Jura. L'Armée de l'Air, son corps d'origine, a donné son nom à la Base aérienne 278 d'Ambérieu-en-Bugey.
Son souvenir, celui de son engagement et de son sacrifice demeurent donc, mais sa vie nous était pratiquement inconnue jusqu'alors.
Olivier Le Gouic et Alain Ravoyard ont comblé cette lacune, nous permettant de découvrir son parcours édifiant et passionnant
• fils de mineur du Gard
• aviation militaire dès ses dix-huit ans. Sous-officier mécanicien, puis instructeur avant d'être affecté à la 6è escadrille engagée lors de la Grande Révolte syrienne.
• fondation d'une famille
• Résistance dès 1942 ; le grand organisateur se révèle dans la mouvance de Jean Moulin, sa tête mise à prix par les Allemands...
Ce travail d'historien, très bien documenté et illustré, s'adresse au public le plus large. Son ambition ultime est que la mémoire de «Didier» puisse être une source d'inspiration pour nous tous et particulièrement pour les jeunes générations.
Les auteurs de l'ouvrage :
• Alain RAVOYARD : colonel mécanicien de l'Armée de l'Air, ayant commandé lors de son dernier poste en activité la Base aérienne 204 à Mérignac-Beauséjour (33). Chevalier de la Légion d'honneur et dans l'Ordre national du mérite, médaillé de l'Aéronautique et breveté de l'Ecole de Guerre de Paris, il est aujourd'hui écrivain et conférencier, Académicien de la Dombes et membre de la Société d'émulation de l'Ain.
• Olivier LE GOUIC : docteur en Histoire, chargé d'enseignement à l'université Jean Moulin – Lyon 3 (campus de Bourg-en-Bresse), professeur d'histoire-géographie au collège du Renon à Vonnas (01). Responsable de la classe de Défense dont l'unité marraine est la Base aérienne 278 « Colonel Chambonnet », il est membre de la Réserve citoyenne de cette même BA 278 et il fait partie de la Société d'émulation de l'Ain.
AurArmées Juin 2024 est la newsletter mensuelle de la zone de défense et de sécurité du sud-est. Ce mois-ci, entre autres : 40è anniversaire des spahis de Valence, exercice BASEX de défense contre les drônes de nos bases aériennes, présentation du 92è RI de Clermont-Ferrand.
(Publié le 04/06/2024)
De quoi s’agit-il ? "Les stations de radio américaines ont interrompu leur programme pour passer la nouvelle et l’ont démentie quelques minutes après". L’information, venue de Londres, est en réalité due à l’erreur d’un dactylographe qui s’exerçait sur un téléscripteur. Quel bobard ! Nous étions le 5 juin 1944.L'idée d'un débarquement allié à l'ouest est connue des Allemands, bien avant la date fatidique du 6 juin 1944. Comment l'armée nazie a-t-elle pensé le mur de l'Atlantique pour anticiper un tel débarquement ? Quelles ont été les failles de la défense allemande au moment de l'arrivée de Alliés ?
Écoutez l'émission sur Radio France (durée 58').
En 1944, la Résistance est combattue par le régime de Vichy, qui dans le même temps essaie de rester à l’écart du conflit entre les Alliés et l’Allemagne nazie. Quel rôle les réseaux résistants ont-ils joué en amont du 6 juin 1944 et quelle fut l'attitude des "collabo" à l'approche du Débarquement ? Écoutez l'émission sur Radio France (durée 58'). (Publié le 04/06/2024)
À l'occasion de la fête de la musique, le 21 juin, découvrez les musiques et chansons qui ont accompagné les Français dans leur vie quotidienne sous l’Occupation. Enregistrements imaginés à partir du fonds de partitions des collections du CHRD, avec la collaboration de l' Opéra de Lyon; ils sont en résonance avec l’exposition Chantons sous l’Occupation (présentée du 4 décembre 2003 au 28 mars 2004).
Parmi cette vingtaine de chants et chansons, la Marche de la 2è DB qui était chantée dans les bals populaires, Lili Marlène ou la surprenante Donn’moi d’quoi qu’t’as t’auras d’quoi j’ai , sur le marché noir. (Publié le 04/06/20)
L’Union des Amicales de L’Arme Blindée Cavalerie et des 4ème & 13ème Chasseurs organise le 20 juin 2024 à 11h00 devant le monument « A la gloire de la Cavalerie » sa cérémonie annuelle. Cette année, un hommage sera rendu aux Cadets de Saumur dont les combats seront évoqués par deux classes défense des collèges de l'Assomption et Longchambon
Le 8 juin 2005 a été instituée la Journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Indochine par le décret n° 2005 -547 du 26 mai 2005. Cette année, pour le 70ème anniversaire de cette guerre, la cérémonie organisée par l'ONAC-VG et la FARAC aura une ampleur exceptionnelle :
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La cérémonie du 70è anniversaire de la fin de la guerre en Indochine sera placée sous l’autorité de la préfète de la région Auvergne Rhône-Alpes, du maire de Lyon et du gouverneur militaire de Lyon.
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Deux fortes délégations de Hmongs seront présentes, celle d’Irigny présidée par Mme Estelle Yang, et celle de l’association Hmong Archive et Mémoire présidée par M. Vang Yang, membre de l'UNP ; certains porteront leur costume traditionnel.
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Seront mis à l’honneur trois anciens combattants d’Indochine : le général (2s) René Longueval, l’adjudant-chef (er) Norbert Maître et le 2e classe Marius Brun.
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Sera évoquée la mémoire de Roger Dague, ancien président du "Comité d'Entente Indochine"
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Lecture d’un poème intitulé « N’oublions pas »
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Six élèves de l’école primaire Charles de Foucauld accompagneront les dépôts de gerbe
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Seront présents la musique de l’Artillerie et un piquet d’honneur militaire.
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André MUDLER, président de la FARAC et animateur du comité d’entente des associations en lien
avec la guerre d’Indochine évoquera la Guerre d'Indochine. Lire son discours...
Jardin du Combattant d'Indochine. 61 boulevard Ambroise Paré. 69008 Lyon. Rendez-Vous à 16h00. Optez de préférence pour les transports en commun : M°D, T2, T5, T6 : arrêt Ambroise Paré. Bus C8, C26, 391 : arrêt Ambroise Paré.
( Publié le 02/06/2024)
La Farac offrira le verre de l’amitié
à l’issue de la cérémonie au restaurant pizzeria l’Atelier. 72, avenue Mermoz, à 200 m du Jardin du Combattant d'Indochine.
Deux oeuvres du peintre hmong Tchou-Sébastien VANG. Elles illustrent les combats menés par les Hmongs contre le Viet Minh pendant la guerre d'Indochine, puis du Vietnam.
Christophe CHEVASSUS, bibliothécaire de la Bibliothèque militaire de Lyon, a tenu à situer la guerre d'Indochine dans son contexte.
Lieutenant-colonel® Thierry VALLÉS,
Chargé de mission du gouverneur militaire de Lyon, a évoqué les nombreux engagements du professeur Etienne TISSOT, tant civils que militaires.
Mercredi 29 mai a eu lieu le vernissage de l’exposition sur la Guerre d’Indochine au cercle du quartier Général Frère, à Lyon. Montée par l’équipe de bénévoles du Musée du patrimoine militaire de Lyon et sa région, elle expose en une série de panneaux et quelques vitrines plusieurs aspects de cette guerre qu'il faut resituer dans son contexte.
Si la France était présente en Indochine depuis Napoléon III, elle reste un territoire lointain, à plus de 10.000 km de Paris. La guerre débute dès 1946 par le bombardement d’Haïphong, au moment où les Français, encore rationnés, pensent à se relever et relever la France de ses ruines. On termine une guerre ; pourquoi donc en commencer une autre dans laquelle l'agresseur et l'agressé semblent avoir inversé leur rôle ? Il n'est pas venu à l’esprit des gouvernements successifs d’y envoyer le contingent d’appelés, réservant le conflit aux engagés, aux contractuels, aux anciens de la Wehrmacht et leurs amis. Un rideau de fer s’est abattu sur l’Europe et la Guerre froide se propage jusqu’aux confins de l’Asie. Le Parti communiste français, pour faire oublier son alliance avec le Troisième Reich, devient l’apôtre de la Paix, n’hésitant pas à saboter les armes expédiées en Indochine, à refuser d’accueillir les blessés et de participer aux collectes de sang, à stigmatiser les entreprises qui exploitent le caoutchouc ou le charbon en Indochine. Et puis, l’Indochine française n’a-t-elle pas choisi Vichy plutôt que Londres ? L’exposition se terminera fin juin.
Ce vernissage a précédé une intéressante conférence d’Etienne TISSOT, membre du Conseil d’administration de la FARAC, sur deux faits marquants de la Guerre d’Indochine, deux défaites glorieuses : la bataille de la RC4 en 1950 et celle de Dien-Bien-Phu en 1953. Dans sa conclusion, il a rappelé les erreurs du haut commandement militaire : le site de Dien-Bien-Phu situé à la limite du rayon d’action de notre aviation, une sous-estimation de l’artillerie chino-russo-vietminh transportée sur des routes invisibles du ciel, et peut être aussi un adversaire qui a su tirer les enseignements de ses défaites pour se réadapter en permanence. Que dire encore du dispositif de défense, des aptitudes de l’état-major ? Il fallait des coupables d’un rang inférieur mais suffisant. Ils ont été trouvés.
Comme cette guerre ne figure plus aux programmes d’histoire, il nous appartient qu’elle ne soit pas une Guerre oubliée. Pour cela, nous devons être nombreux aux commémorations, comme celle du 8 Juin au Jardin du Combattant d’Indochine, à Lyon, en visionnant les nombreux films accessibles sur YouTube, en assistant aux conférences... en exerçant toujours notre esprit critique.
Etienne TISSOT énoncera en fin de conférence quelles furent les erreurs qui ont conduit au désastre.
Notre ami Philippe VALODE dédicacera son dernier ouvrage Heinrich Müller, l’implacable chef de la Gestapo Vendredi 21 juin, à partir de 16h00, à la librairie Decitre. 29 place Bellecour. 69002 LYON. Sa date de parution officielle est le 4 juin 2024.
Il s’agit d’une nouveauté consacrée à Heinrich Müller. Figure éminente du nazisme, avec Himmler et Heydrich (jusqu’en juin 1942, date de son assassinat), Müller est le grand exécuteur des basses œuvres du régime : espionnage, mises en fichiers, arrestations, internements, exécutions.
Il est celui qui est responsable de la Shoah (à la fois par balles et en camps de la mort) du meurtre des Tziganes, de l’emprisonnement et de la mort de très nombreux résistants allemands, de la répression sauvage de toutes les résistances dans les pays européens occupés, de la liquidation des prisonniers de guerre, en particulier russes. C’est un fidèle du Führer qui se suicidera dans le bunker de Berlin, peu après Hitler. (Publié le 01/06/2024)
D’aucuns se souviennent des conférences passionnantes données à Lyon par Philippe VALODE pour l’ANOCR, l’IHEDN, le Business-Club France-Ukraine, etc. D’autres ont déambulé dans le Musée d’Histoire Militaire de Lyon (aujourd’hui Musée du patrimoine militaire de Lyon et sa région, membre de la FARAC), à la suite de ce guide-conférencier inépuisable. D’autres encore auront lu certains de ses ouvrages historiques ; il en a écrit une centaine qui couvre toute l’étendue de notre histoire, de l’antiquité romaine à la 2è Guerre mondiale.
Après La Gestapo française paru en 2018, ouvrage écrit avec Gérard Chauvy, journaliste que nous connaissons bien à la FARAC car il a souvent couvert pour le Progrès nos assemblées générales, il a publié Karl Dönitz: Successeur d'Hitler durant 23 jours en 2021, On les appelait les Résistants en 2022, Les 12 procès oubliés de Nuremberg (1946-1949) en avril 2023 et enfin Ils ont préféré en finir - Le suicide des chefs nazis en novembre 2023.
Les 12 procès oubliés de Nuremberg nous rappelle que la justice ne s’est appliquée que sur les vaincus, que la sanction n’a concerné que les condamnés les moins utiles aux grands programmes scientifiques américains, russes et français dans un contexte de Guerre froide, que toutes les forces vives de l’Allemagne avait anticipé et soigneusement préparé la guerre et que la dénazification de l’Allemagne s’avérerait impossible.
Plusieurs chapitres concernent le procès des industriels et des financiers allemands qui avaient su constituer les stocks de matières premières venant du monde entier et singulièrement des États-Unis, créer une monnaie virtuelle échappant à tous les contrôles, et faire fabriquer des canons, des chars et des avions dans les pays neutres ou par d’innocentes filiales à l’étranger.
On ne manquera de faire un rapprochement avec la Russie qui, elle aussi, a su se prémunir contre les sanctions « occidentales » avant d’envahir l’Ukraine.
(29/05/2024)
Des milliers de collaborateurs avaient infiltré les réseaux de la Résistance, dans toutes les régions.
Le procès des industriels, banquiers, magistrats, médecins... toute l'Allemagne.
Le Lieutenant-colonel® Thierry VALLÉS, Chargé de mission du gouverneur militaire de Lyon nous communique la newsletter du 1er trimestre 2024 du Cercle Général Frère. Elle traite des activités hébergées par le Cercle et conçues entre autres par le Centre Culturel Militaire de Lyon et ses entités, la Bibliothèque Hubert de Grosslée et le Musée d'Histoire Militaire de Lyon : ouvrages nouveaux, conférences, visites du musée, etc.
À noter :
un article sur l'un des objets du musée : un béret et un brassard de la Franc-Garde, unité de la Milice créée par Joseph DARNAND en juin 1943.
• un article sur un personnage qui a marqué la région AURA : le sergent-
aviateur Joseph FRANTZ qui aurait été le premier à descendre un Aviatik
allemand à partir de son avions en mission d'observation, créant ainsi
la Chasse.
L'ANAPI, association Nationale des Anciens Prisonniers Internés et déportés d'Indochine et leurs amis, membre de la FARAC, diffuse une plaquette consacrée aux prisonniers du Vietminh. Pour tout savoir sur la vie dans les camps, les chiffres-clés, les ouvrages qui en parlent le mieux,... Alors que le taux de survie des prisonniers était de 98% dans les camps allemands de prisonniers de guerre en 39-45, de 63% dans les camps de prisonniers allemands soviétiques, seuls 29% des soldats français prisonniers sont revenus vivants des camps du Vietminh !
Demandez un exemplaire au Président Rhône-Alpes/Auvergne de l' ANAPI : Jacques VILLARD. Courriel : davril69670@gmail.com
(Publié le 20/05/2024)
L'ANAPI organise deux événements (voir en page Accueil "Notre Calendrier") :
• mardi 11 juin, à CREMIEU (38 ) Projection du film : " Dien Bien Phu 1954 - Le Sacrifice ", suivi d'un débat animé par Philippe DELARBRE, son réalisateur et Jacques VILLARD, Président de l'ANAPI RAA , à 18 h.
Salle audiovisuelle. 14 rue Lt Théodose Morel à CREMIEU.
Séance gratuite, sur invitation. Contacter Jacques VILLARD.
Une présentation de ce film est également prévue sur Lyon dans le courant du second semestre . Date non fixée à ce jour.
• samedi 28 septembre (initialement prévue le 21 sept.), à 10h, au Cercle Général Frère de Lyon : Conférence de l'écrivain Paul RIGNAC sur " France-Indochine, que reste-t-il de nos amours ?" . Cette rencontre est dédiée à la mémoire de Jack BONFILS et d'Amédée THEVENET, héros de l'épopée Indochinoise.
Accueil gratuit sur invitation. Inscription au déjeuner sur place. Contact : Jacques VILLARD, Psdt ANAPI RAA (Association des Anciens Prisonniers d’Indochine). tél. 06 61 17 26 50. davril69670@gmail.com .
L’ANAI , Association Nouvelle des Amis de l’Indochine de la région lyonnaise, diffuse son 163è bulletin de liaison daté de mai 2024.
Au sommaire, entre autres :
• un hommage à Roger DAGUE, membre de la FARAC, décédé le 17 mars 2024. Président de la section du Rhône du groupement national des combattants d’Indochine et des Théâtres d’Opérations extérieurs, il était un des derniers acteurs de la Guerre d’Indochine et se faisait un devoir de participer au 70e anniversaire de la fin de cette guerre le 8 juin prochain.
• Un témoignage du Colonel Jack BONFILS (1921-2020) sur sa guerre d'Indochine et sa captivité, co-fondateur de l'ANAI et de l'ANAPI, membres de la FARAC.
(Publié le 21/05/2024)
Roger DAGUE, lors de la Journée nationale des morts pour la France en Indochine en 2023.
N’hésitez pas à diffuser largement ce bulletin autour de vous (Voir fichier PDF joint).
L’Association Nouvelle des Anciens et amis de l’Indochine de la Région Lyonnaise édite chaque trimestre l’Echo des Rizières. A l’occasion du 75è anniversaire de la fin de la guerre d’Indochine, elle édite un numéro hors-série consacré à la chute de Dien-Bien-Phu.
48 pages, 103 photos. Articles d’Etienne Tissot, Antoine Moulinier, Général Préaud, Jean Dens, Colonel Sassi, Daniel Camus…
Pour le commander, adressez un chèque de 10,00 € (port inclus) à l’ordre d’ANAI, au secrétariat :
Monique Depassio. 8, rue Alexandre Berthier 69110 Saint-Foy-les-Lyon.
(Publié le 20/05/2024)
Exposition du peintre Raymond HOUILLON, du 2 mai au 28 juin 2024, salle Drakkar, au Cercle Général Frère, à Lyon. Du lundi au vendredi, de 8h00 à 19h00. En partenariat avec l’ACORAM Rhône-Alpes et le Centre Culturel Militaire de Lyon, membres de la FARAC.
Cercle Général Frère. 22 avenue Leclerc 69007 LYON
(Publié le 20/05/2024)
L’ANAI , Association Nouvelle des Amis de l’Indochine de la région lyonnaise, diffuse son 162è bulletin de liaison. A lire, entre autres, un article poignant sur « le coup de force japonais du 8 mars 1945 », par le général Prugnat, âgé de 10 ans à l’époque. A lire également : « Des Suisses dans la Résistance française », par Maître Gisèle Durrieu. N’hésitez pas à diffuser ce bulletin autour de vous .
L’ANAI est adhérente de la FARAC.
(Publié le 20/04/2024)
7 mai 1954, il y a 70 ans jour pour jour, au nord du Vietnam, près de la frontière avec le Laos, la bataille de Diên Biên Phu se termine. Elle oppose depuis le 13 mars les combattants du Viêt Minh et l'armée française prise à son propre piège. Assiégés, les combattants du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient et les troupes autochtones vont vivre plusieurs semaines d’enfer. Les survivants, prisonniers, connaîtront ensuite une captivité souvent inhumaine. Quelles sont les raisons de cette catastrophe, de cette cuisante défaite ? Explications en compagnie du professeur François Cochet, co-auteur de "La guerre d'Indochine - Dictionnaire" (éditions Perrin).
(Publié le 20/05/2024)
« AurArmées » est la newsletter mensuelle de la zone de défense et de sécurité du sud-est.
Ce mois-ci, éditorial du Général de corps d’armée Denis Mistral, Gouverneur militaire de Lyon et , entre autres, un article sur la 27è brigade d’infanterie de montagne qui sécurise les JOP 2024.
(Publié le 15/05/2025)
Au sommaire de ce numéro de FARAC Info n°551 paru le 12 avril :
• Monsieur Joseph, un Juif, ferrailleur à Paris, au service de l'Allemagne (1949-1944)
• Le camp de Rivesaltes, un lieu de mémoire partagée
• Les saints protecteurs de l'Armée de Terre (à suivre)
• Compte rendu de l'Assemblée générale du 23 février 2024
• La vie des associations
• Agenda des rendez-vous, événements, conférences...
Vous pouvez librement diffuser FARAC Info auprès de vos adhérents et de vos amis.
• L’affiche Rouge… Le sacrifice des 23 compagnons de Manouchian.
Notre ami Jean Laroche avait signé un article sur Manouchian dans FARAC Info n°550 de décembre 2023. France Culture lui a consacré une émission au cours de laquelle nous comprenons comment des étrangers venue travailler en France, ont décidé de la remercier par le sacrifice de leur vie.
Le président de la République a annoncé le 18 juin 2023 vouloir honorer Missak Manouchian, fusillé le 21 février 1944 au Mont-Valérien et déclaré mort pour la France. Missak Manouchian sera inhumé au Panthéon aux côtés de sa femme Mélinée lors d’un hommage solennel à l'occasion des 80 ans de son exécution. Une plaque sera apposée pour honorer leurs camarades. À travers cet événement, le président de la République rendra hommage à tous les étrangers engagés dans la Résistance en France durant la Seconde Guerre mondiale.
Ecouter cette émission(58 ‘) :
en cliquant sur ce bouton
Conférence "Les femmes Justes parmi les Nations en région Rhône-Alpes"
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation organise une série de rencontres et conférences pour connaitre le rôle des femmes pendant la guerre. Conférence donnée par Par Cindy Biesse, historienne spécialiste du sauvetage et de la résistance civile, rattachée au LARHRA, enseignante en classe préparatoire et auteure de Sauveteuses. Les femmes et le sauvetage des Juifs dans la région Rhône-Alpes (Ampelos Éditions, 2023).
Prix conférence : 3,00 €.
Le 1er janvier 1924, le 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) est formé à Grenoble. Héritier du 1er régiment d’artillerie de montagne (1er RAM), il est aujourd’hui le dernier régiment d’artillerie de montagne de l’armée de Terre française. En cette année anniversaire, le Musée des Troupes de montagne vous propose de partir à la rencontre de ces artilleurs des sommets. Lieu : Musée des Troupes de montagne, Fort de la Bastille, Grenoble ; exposition ouverte du 10 février au 31 décembre 2024, du mardi au dimanche. (Publié le 15/02/2024)
Bleuet de France…
Parce qu’il s’agit d’une action essentielle pour leur association et leur Devoir de Mémoire, les Jeunes IHEDN de Lyon ont souhaité poursuivre la dynamique de mobilisation et de soutien au monde combattant, aux blessés, aux familles endeuillées et aux victimes d’actes de terrorisme. Après une collecte forte de son succès réalisée dans toute la France pour le 11 novembre dernier, les Jeunes IHEDN se mobilisent à nouveau en hommage aux victimes du terrorisme. Prenez part à cette action solidaire en participant à cette collecte, présente partout en France et dans nos délégations internationales !
A noter l’initiative intéressante de l’UNP de l’Ain, membre de la FARAC, en 2023. Des binômes « 1 ancien et 1 scolaire » ont fait la quête à la sortie des supermarchés. De l'avis général des bénévoles, et du comité d'organisation, l’ ambiance fut excellente dans les équipes et bon accueil du public. Il faut noter que les Meximiards ont été généreux : en deux heures 870,90 € ont été récoltés. Ce montant sera reversé à l'Œuvre du Bleuet de France, pour contribuer à l'aide de militaires blessés et d'anciens combattants dans le besoin.
Des quêtes pour le Bleuet de France ont lieu à l'occasion des Journées du 11 Novembre 1918 et du 8 mai 1945.
Rappel : le Bleuet de France peut être porté sur un uniforme. Voici la circulaire du signée par Patricia MIRALLE Secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire :
81ème anniversaire de la rafle du 1er mars 1943, à Villeurbanne. Le 1er mars 1943, les troupes d’occupation allemande mènent à Villeurbanne une grande rafle de civils qui aboutit à l’arrestation de 300 personnes, dont plus de 130 partiront vers le camp de concentration de Mauthausen.