7 RUE SAINT POLYCARPE
69001 LYON
Président: Georges PEREZ
e-mail : geoperez83@orange.fr
L’ÉTHIQUE DU PORTE-DRAPEAU :
SA TENUE VESTIMENTAIRE:
Elle doit être irréprochable. Le porte-drapeau est le digne représentant de son association, auquel a été dévolu l’insigne honneur de porter son emblème. Dans le meilleur des cas, il portera un blazer bleu marine (ou vert, ancien de la légion par exemple), sur un pantalon gris. Il pourra revêtir un costume sombre ou exceptionnellement et avec l’accord du Délégué Militaire Départemental, une tenue militaire réglementaire. Sa cravate sera noire, ou bien à l’effigie de son association. Il devra être couvert d’une coiffe réglementaire en relation avec son drapeau ou bien d’un béret noir.
Par respect à l’égard de l’emblème dont il est porteur, ses mains seront gantées de blanc. Par ailleurs, il prendra soin d’arborer ses décorations officielles pendantes, en portant le baudrier sur l’épaule droite afin de ne pas les masquer. La droite est réservée aux décorations des associations et à l’insigne officiel de porte-drapeau (assimilé à un certificat) Il peut être pratique, d’ailleurs, de le fixer directement sur le baudrier. La hampe du drapeau, quant à elle, se tient comme un fusil : de la main droite.
LORS DES CÉRÉMONIES :
Les défilés officiels : les porte-drapeaux se placeront en rangs (selon la configuration du lieu) et auront soin de respecter l’ordre hiérarchique propre à l’emblème dont ils sont porteurs : Légion d’Honneur, Médaille militaire, Autres ordres nationaux, Croix de guerre, Amicales régimentaires, Autres associations. Si des troupes participent à la cérémonie, ils prendront place derrière la musique. Les porte-drapeaux arrivant en cortège se positionneront de part et d’autre du monument, qu’ils salueront, de même qu’ils salueront lors de la sonnerie aux morts, et en fin de cérémonie si celle-ci clôture le cérémonial. Ils veilleront à quitter les lieux en ordre et à ne jamais remballer leur emblème à moins d’une distance raisonnable du monument.
LES OFFICES RELIGIEUX :
En accord avec l’officiant, le responsable des porte-drapeaux déterminera leur emplacement Ils composeront une haie à l’entrée de l’édifice tandis que les autorités seront accueillies par le prêtre (pasteur ou rabbin), puis ils les suivront à l’intérieur. H s salueront l’autel à l’arrivée, lors de l’élévation (rite chrétien). A la sortie ils composeront une nouvelle haie, sauf en cas de défilé.
LES OBSÈQUES :
L’officiant venant accueillir le corps, les porte-drapeaux suivront le cercueil. Ils se positionneront et salueront comme ci-dessus. Lors de l’absoute, ils se placeront au plus près du défunt Ils le suivront jusqu’à la sortie, formant une haie de part et d’autre du corbillard luis rendant un dernier salut Dans certains lieux, les porte-drapeaux sortent avant le corps, ou bien saluent à trois reprises. Au cimetière ils devront se placer de chaque côté de la sépulture et rendre le dernier salut après les prières. Penser de mettre un crêpe sur le drapeau.
LE SALUT :
II n’est destiné qu’au Président de la République, aux drapeaux et étendard militaires, à la sonnerie aux morts et comme indiqué, appliqué à certains instants lors des cérémonies. On ne sort pas la hampe du baudrier.
QUESTIONS PRATIQUES :
Lors du salut et des remerciements des autorités aux porte-drapeaux, il y a lieu de faire reposer les emblèmes, afin qu’ils ne soient d’aucune gêne entre les personnes en présence.
Si la haute autorité retire son gant droit, il convient de faire de même.
A l’exception de la musique ou des troupes, nul ne doit précéder les porte-drapeaux en cortège.
En l’absence d’un responsable du protocole, il est recommandé que les directives soient communiquées aux porte-drapeaux par un seul d’entre eux.
Ne pas plier les emblèmes avant le départ des autorités.