ANSORAAE
Association Nationale des Sous-Officiers de Réserve de l'Armée de l'Air & Espace
A.N.S.O.R.A.A.E.
RHÔNE : CERCLE MIXTE DE GARNISON. 22, AVENUE LECLERC 69007 LYON
Délégué Rhône : Christian CASON
Courriel: ansoraa6942@gmail.com
Site internet national : http://www.ansoraa.fr

Quelques événements récents que nous avons organisés ou auxquels nous avons participé

Mardi 1er juillet 2025. Soirée exceptionnelle pour les 80 ans de la Base Aérienne 278, à l'Ekinox, Bourg-en-Bresse (01). Au programme, à partir de 19h30 :
• La Musique de l’Air et de l’Espace – 40 musiciens professionnels
• Mary Cooper – Guitariste et chanteuse folk
• Michael Jones – Chanteur, compositeur, guitariste
En tournée pour célébrer ses 60 ans de carrière et les 40 ans de Je te donne coécrite avec Jean-Jacques Goldman, Michael Jones participe bénévolement à cette soirée exceptionnelle. Un événement en partenariat avec la Fondation des Œuvres Sociales de l’Air (FOSA). 100 % des bénéfices seront reversés à la fondation, qui soutient les personnels civils et militaires de l’aviation française ainsi que leurs familles (blessés, endeuillés, accompagnement).
Billetterie FNAC, cliquer ici , 45,00 € :
Ekinox PARC EXPO 25 avenue Maréchal Juin 01000 Bourg-en-Bresse
(CMAJ 03/06/2025)



Le 15 avril 2025 une délégation d’une trentaine d’adhérents de la FARAC ont visité à Ambérieu-en-Bugey dans l’Ain la Base Aérienne 278 « Colonel Albert Chambonnet » créée en 1910 et qui s’étend sur 270 ha. À l’âge de 12 ans, Saint-Exupéry vînt ici faire son baptême de l’air sur un avion W2 conçu par les frères Salvez… Des commandos parachutistes, des pilotes de voltige viennent s’entraîner sur cette base tandis que les AS400 utilisent une piste comme on en trouve en Afrique. La base héberge aujourd’hui trois activités : le Service Militaire Volontaire, l’Atelier industriel de l’Aéronautique et un musée consacré à l’histoire de la base aérienne. Une académie de l’Aéronautique et du Spatial devrait s’y implanter d’ici 2028…
Le Centre de Service Militaire Volontaire, un tremplin pour l’avenir
Il en existe 7 en France ; celui d’Ambérieu-en-Bugey est le seul dédié à l’Armée de l’Air et de l’Espace. Le SMV est un dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et sociale à travers un accompagnement personnalisé qui s’appuie sur une pédagogie militaire et des partenariats avec les acteurs de la formation et de l’emploi ainsi que sur les entreprises. 1300 jeunes sont formés en France chaque année. L’âge moyen est de 20 ans et demi. 29% de femmes. 56 % n’ont aucun diplôme scolaire ou professionnel à leur entrée. Les stagiaires, tous volontaires et sous contrat, sont rémunérés à partir de 345 € bruts/mois largement abondés par la Formation professionnelle ; ils sont nourris, logés et peuvent obtenir gratuitement le permis de conduire, avec un taux de réussite meilleur que dans le « civil » ; ils bénéficient d’une carte de réduction militaire SNCF.
Leur parcours comprend :
• 1 mois de formation militaire par le sport, le vivre ensemble, pour
développer la confiance en soi et le savoir-être.
• 4 mois de formation complémentaire : remise à niveau scolaire par des
professeurs détachés de l’Éducation nationale, permis de conduire,
missions citoyennes, secourisme au travail. Autant d’atouts pour
prétendre à un emploi.
• 400 heures de formation professionnelle dans 80 métiers et 14 filières,
dans des secteurs en tension, mais pas seulement.
Certains éléments deviennent volontaires experts et accèdent à une
fonction d’encadrement. À l’issue de cette année, 8 volontaires sur 10
décrochent un emploi et 1 sur 10 s’engagera dans les Armées, ce qui
constitue en quelque sorte un « retour sur investissement ».
Le 17 avril avait lieu la remise des calots de la promotion SMV. En 2025, le projet « Les Ailes de l’Avenir » verra le jour à Ambérieu. Pendant 6 mois, douze jeunes volontaires construiront un avion ULM dans les hangars de la base aérienne. L’AIA utilisera son savoir-faire et son expertise pour accompagner ce projet. L’objectif est de les inciter à poursuivre leur parcours professionnel dans l’aéronautique et peut-être au sein du SIAé d’Ambérieu-en-Bugey.
Les volontaires stagiaires de la section 2 du Centre du Service Militaire Volontaire Ambérieu-en-Bugey ont réalisé un slam dans le cadre de leur formation complémentaire. Ce travail d‘expression encadré par nos professeurs détachés de l’Éducation Nationale, a permis à chacun de mettre des mots sur son parcours, ses émotions et son engagement au sein du SMV. Une belle initiative, à la croisée de l’art, de l’éducation et des valeurs du SMV
Contact : Tél. 04 27 50 60 28 et 06 43 46 46 54, csmv-amberieu.recrutement.fct@def.gouv.fr .
En savoir plus sur le SMV, cliquer ici.
L’Atelier Industriel de l’Aéronautique (AIA)
L’Atelier Industriel de l’Aéronautique (AIA) est une composante
essentielle du Service Industriel de l’Aéronautique (SIAé),
organisme relevant de l’armée de l’Air et de l’Espace. Il
emploie un millier de personnes, civils et militaires. Un lien fort
existe entre la DGA Technique aérospatiales et les AIA.
Constitué par un ensemble d’ateliers spécialisés, l’AIA a pour
mission globale le maintien en condition opérationnelle des
équipements des forces armées. Parmi les défis à relever :
• s’adapter en permanence aux besoins des opérationnels
• réduire le temps d’immobilisation des équipements à vérifier
et à réparer ; dans la marine où interviennent des techniciens
détachés, optimiser ces no fly days. Étendre les limites de
fonctionnement pour maîtriser la disponibilité, en collaboration
avec les industriels.
• pérenniser les savoirs et former les jeunes
• veiller aux innovations du domaine civil.
• intégrer les préoccupations environnementales
• renforcer ses équipes
Quatre divisions principales le composent :
• Métrologie : étalonnage et vérification des instruments de
mesure utilisés dans les aéronefs. En 2025, la discipline fêtera
les 150 ans de la première convention du mètre, signée par 17
pays.
• Systèmes d’Information et de Communication (SIC) :
maintenance des radars de détection basse altitude, radars
d’atterrissage de précision. Ici sont conçus et produits les
radômes et système à terre ou embarqués. Des progrès sont
réalisés pour éviter les doubles saisies, assurer la continuité
numérique malgré la multiplication des systèmes d’information
fournis par les industriels (Dassault, Thales, Safran, Airbus, …)
• Sécurité-Sauvetage-Survie (3S) : maintenance des équipe-
-ments de sécurité : parachutes, gilets de sauvetage, canots
gonflables de 6 à 25 places, housses diverses, mousse des
sièges, sièges éjectables des avions de chasse. Par exemple,
les sièges éjectables des 143 Rafale en service dans nos
armées sont vérifiés à Ambérieu. Saviez-vous que chaque
siège d’un poids de près 90 kg à vide, est muni d’une vingtaine
de cartouches d’artifice qui déclenchent l’éjection du siège
avec une accélération d’une
quinzaine de G ? Les paquetages
emportés par les pilotes varient
selon les missions, le théâtre
d’opération, bref le « juste
besoin des Forces » : pays froids/
chauds, survol de la mer, balises,
nourriture, arme, eau, filet de
camouflage/signalisation, etc. etc.
• Matériels de Servitude
Embarqués et d’Environnement
Aéronautique (MSEE) : entretien
des générateurs hydrauliques,
électriques et mécaniques,
chaudronnerie, mécanique
générale et menuiserie.
L’AIA d’Ambérieu-en-Bugey dispose de moyens techniques
avancés pour mener à bien ces missions :
• Conception assistée par ordinateur (CAO).
• Laboratoire de métrologie : en quelque sorte « le service des
poids et mesures ». Il assure traçabilité et fiabilité des mesures.
Le 23 mai dernier, cette division avait ouvert ses portes à
l’ensemble du personnel de la base à l’occasion de la Journée
mondiale de la métrologie.
• Atelier de sérigraphie : créé en 1999, ce service de 5
personnes est unique au SIAé. Il reçoit des commandes de
toutes les divisions de l’AIA d’Ambérieu, des autres AIA mais
aussi d’entités diverses : Gendarmerie, Douane, bases aérienne
s (signalétique autocollante de 60 m2 sur C130 réalisée 3 jours
avant une cérémonie, à Evreux), marquage de vêtements, de
canots de sauvetage, impression sur synthétique qui ne craint
pas l’eau, etc. On passe de réalisations en 1 exemplaires à des
séries de 1000 unités. Le métier évolue vite, aussi bien pour les
encres que les matières et les machines, avec des produits de
plus en plus biosourcés (bambou), toujours en conformité
HSCT (hygiène, sécurité et conditions de travail).
• Ateliers textiles : fabrication et réparation des équipements
de sécurité et de survie : bâche de protection d’habitacle
d’hélicoptère, combinaisons étanches, combinaisons anti G,
gilets, harnais, parachutes, sacs, brassière de sauvetage Mae
West, du nom d’une actrice américaine à la plastique
avantageuse. La découpe laser assistée sur ordinateur et le
soudage à haute fréquence sont employés. Un gilet de pilote
comprend une trentaine de pièces assemblées et demande 12
à 19 heures de travail.
• Bancs de test électronique
• Ateliers de mécanique générale et de chaudronnerie : entretien et fabrication de pièces mécaniques. Utilisation de plieuse à commandes numériques, d’une découpeuse laser, réalisation de soudures de précision. Matériaux travaillés : aluminium, inox, acier, cuivre, laiton, titane,… et de plus en plus de matériaux composites, totalement protégés de la corrosion, légers, aux qualités mécaniques supérieures aux alliages d’aluminium, mais chers.
L’AIA est en recherche constante de nouveaux talents, hommes et femmes, et particulièrement en cette période de montée en puissance de l’industrie française de l’armement. Les profils vont «de bac -5 à bac + 5», couvrant une large gamme de métiers techniques et d’ingénierie. L’accent est mis sur l’enrichissement des compétences, la formation, l’évolution des métiers associée à celle des aéronefs, l’amélioration des processus industriels et le rayonnement régional des AIA. Un Job Dating s’est d’ailleurs déroulé le 17 avril dernier sur la Base d’Ambérieu.
Le musée de la BA 278 « Colonel Chambonnet »
La délégation FARAC a été reçue par le major Jean-Louis, sous-officier
de réserve, passionné d’histoire et intarissable sur l’histoire de la Base et
donc de l’aviation. Le musée installé dans l’ancien Bar de l’Aviation,
retrace aussi les faits d’armes de figures illustres de la région : le colonel
Chambonnet, Saint-Exupéry, les frères Calvez qui ont conçu des avions
en métal quand leurs concurrents misaient sur le bois, la toile et les
pneus debicyclette, le constructeur Voisin, l’ingénieur Maurice Colliex qui a préparé
l’avion de Blériot pour sa traversée de la Manche, Raoul Lufbéry, un as de
l’aviation de chasse, qui a commandé l’escadrille américaine la Fayette,
etc. Article : P. Rolland
Quelques images de l’exposition permanente du dessinateur Jeanjean, cliquer ici.
En savoir plus sur le colonel Chambonnet, cliquer ici.
En savoir plus sur la BA 278? Cliquer ici.






Une quinzaine d'associations membres de la FARAC étaient représentées lors de cette visite d'une journée à la BA 278 d'Ambérieu (Ain).
"Viens avec le permis, repars avec bien plus" : attirer les jeunes volontaires mais surtout les reconstruire et les aider à trouver un emploi.






Le SIAé est composé de 5 Ateliers industriels de l’aéronautique (AIA), chacun avec des activités spécifiques : • Bordeaux (antenne à Mont-de-Marsan) : maintenance moteurs et équipements associés : M88, M53, TP400, T56, MTR, Larzac
• Clermont-Ferrand (antennes à Phalsbourg, Toul, Saint-Dizier et Orléans): maintenance et modernisation d’aéronefs, équipements : Rafale, Mirage 2000, A 400M, C130H, Alphajet, Tigre, Puma, Gazelle • Cuers-Pierrefeu : maintenance et modernisation d’aéronefs, équipements, systèmes, radômes : ATL2, E2C, Dauphin, Panther, NH90 • Ambérieu : radars sol, 3S, matériels de servitude aéronautique, métrologie
• Bretagne : Lann-Bihoué (ATL2, E2C), Landivisiau (Rafale) et Lanvéoc-Poulmic (hélicoptères marine : NH90, Alouette III et Dauphin, Panther) + moteurs. Tous recrutent !
Tracer, découper, ajuster, assembler, coudre, coller... Les "petites mains" de l'atelier textile n'ont rien à envier à leurs collègues des grandes maisons de couture parisiennes.
Jean-Louis et Deux passionnés qui connaissent l'histoire de la Base 278 sur le bout des doigts et qui recherchent sans cesse des témoignages sur l'histoire de l'aviation : photos, dessins, maquettes, objets, souvenirs écrits, etc, etc. (crédit : Photo Fabienne Python pour le Progrès)
L'AIA AB, atelier aéronautique industriel d'Ambérieu-en-Bugey est situé sur la Base aérienne 278. Le samedi 12 avril prochain, de 9h00 à 16h00 un "Job dating" y est organisé à l'intention de jeunes hommes et femmes, de la classe de 3è à Bac + 5. De réelles opportunités à saisir dans le cadre du renforcement des industries de défense européennes !
Lire la suite... (CMAJ 07/03/2025)

Dans quelques semaines, la FARAC organise pour ses adhérents une visite de la Base Aériennes 278 d'Ambérieu-en-Bugey, de l'Atelier Industriel de l'Aéronautique et du Centre de Service Militaire Volontaire .
Contact : farac.info.1897@gmail.com


Job dating à la BA 278 d'Ambérieu-en-Bugey (suite)
Les emplois civils ou militaires proposés concernent quatre domaines d'activités : métrologie, systèmes d'informations et de communication, sécurité-sauvetage-survie, matériels de servitudes embarqués et d'environnement aéronautique. Chacune de ces quatre divisions bénéficie de l'expertise de son propre bureau technique (approvisionnement, ordonnancement, industrialisation, méthodes) et, s'appuie sur des ateliers composés de professionnels expérimentés, civils et militaires.
L'AIA AB bénéficie d'équipements et de moyens de conception/production adaptés à ses différentes missions. Associés aux compétences des opérateurs, ils lui permettent d'optimiser son processus industriel :
• un département d'études doté de logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO);
• un laboratoire de conservation de grandeur métrologique, accrédité COFRAC;
• pour le textile, logiciels de numérisation des plans de fabrication, machine de découpe numérique assistée par ordinateur, soudeuses haute fréquence;
• un ensemble de bancs de test électronique (dont un banc à sonde mobile);
• des moyens industriels en mécanique générale et chaudronnerie.
Quelques photos prises lors d'une visite de quelques ateliers, en mars 2024 :









Maintenance des sièges éjectables pour avions Rafale
Fabrication et réparation des canots de sauvetage pour l'aviation.
Fabrication et réparation des gilets de sauvetage pour nos pilotes.
L'Atelier Industriel de l'Aéronautique dispose des machines-outils à commandes numériques pour usiner ou modifier de nombreuses pièces mécaniques, dans divers matériaux.
Fabrication de boîtes de protection des pièces et appareils fragiles, pour toutes nos Armées.
Synoptique de planification industrielle des tâches en atelier.
Bancs de test de cartes électroniques embarquées.
Test des équipements portés par les pilotes.
Confection et pliage des parachutes spéciaux.

Réglage des instruments de métrologie.


Les Escadrilles Air Jeunesse , qu'est-ce au juste ?
En 2025, six nouvelles EAJ ont été instaurées « hors les murs» , c’est-à-dire dans des villes éloignées d’une emprise de l’armée de l’Air et de l’Espace : Strasbourg, Rennes, Nantes, Clermont-Ferrand, Biarritz et Nice. L’armée de l’Air et de l’Espace comptera alors 1500 équipiers, répartis sur l’ensemble du territoire national (y compris en Outre-Mer et à l’étranger, comme à Djibouti). L’objectif est de construire un véritable maillage qui inclut les déserts militaires et contribue à préserver l’égalité des chances sur l’ensemble du territoire. Inspiré du dispositif des Air Cadets britanniques, les Escadrilles air jeunesse (EAJ) ont été créées dans l’armée de l’Air et de l’Espace en 2019. Les EAJ rassemblent des jeunes de 12 à 25 ans volontaires pour appréhender le milieu de l’aéronautique militaire sans être engagés. Tout en dynamisant le lien armée-nation, ce programme permet aux collégiens et lycéens de découvrir et de s’impliquer dans l’univers de l’aéronautique et du spatial dès leur plus jeune âge. Aujourd’hui, les EAJ accueillent plus de 1100 jeunes sur les 33 sites (38 à la rentrée 2024). Ils sont 67% de garçons et 33% de filles et ont 16 ans en moyenne.
En septembre 2023, la base aérienne 942 Lyon Mont Verdun a inauguré la première promotion Escadrilles Air Jeunesse (EAJ). Depuis, près de vingt-cinq jeunes revêtent fièrement leurs combinaisons de vol bleu ciel, et s’immergent dans l’univers de l’Armée de l’Air et de l’Espace.
Pour postuler aux Escadrilles Air Jeunesse, il faut appartenir à un collège partenaire d’une base aérienne qui propose le programme. Les jeunes doivent rédiger une lettre de motivation pour expliquer les raisons qui les poussent à postuler, ce qu’ils attendent de cette expérience et ce qu’ils peuvent apporter au groupe.
Ensuite, chaque jeune passe un entretien de quelques minutes dans son collège avec son proviseur ou avec un officier de la base, ou les deux. Les parents sont invités à assister à cet entretien s’ils le souhaitent. L’objectif et de tester la motivation des jeunes qui peut parfois être embellie dans la lettre de motivation. À l’issue de l’ensemble des entretiens, la liste des jeunes retenus pour participer au programme est dévoilée.
Une EAJ se trouve implantée à Ambérieu-en-Bugey, dans l'Ain. Renseignements auprès des CIRFA Bureau Air (Publié le 14/07/2024)


• Qui était le Colonel Chambonnet qui a donné son nom à la Base Aérienne n°278 d'Ambérieu-en-Bugey ? La réponse est dans l'ouvrage qui sort en juin aux Éditions Poutan. Lire la suite...


Ouvrage de 252 pages. Prix public : 28,00 € , aux Editions du Poutan.
Pour le commandez cliquer ici.
Albert CHAMBONNET.

1955 : la nouvelle promotion de l'École Militaire de l'Air est baptisée Colonel Albert Chambonnet.
Lyon, 27 juillet 1944, les Allemands extraient cinq résistants de la prison de Montluc. En représailles d'un attentat perpétré la veille contre un restaurant de Bellecour fréquenté par les occupants et leurs supplétifs français, les prisonniers sont exécutés devant les passants et leurs corps laissés au sol pour l'exemple. Parmi eux, Albert Chambonnet, «Didier» dans la Résistance, militaire de carrière, chef des Forces Françaises de l'Intérieur pour toute la région Rhône-Alpes avant son arrestation.
Le Veilleur de pierre, édifié place Bellecour en 1948, rend hommage à ces cinq hommes. Le colonel Chambonnet est honoré à Cerdon au cimetière du Val d'enfer où il est inhumé avec ses compagnons de lutte des maquis de l'Ain et du Haut-Jura. L'Armée de l'Air, son corps d'origine, a donné son nom à la Base aérienne 278 d'Ambérieu-en-Bugey.
Son souvenir, celui de son engagement et de son sacrifice demeurent donc, mais sa vie nous était pratiquement inconnue jusqu'alors..
Olivier Le Gouic et Alain Ravoyard ont comblé cette lacune, nous permettant de découvrir son parcours édifiant et passionnant
• \ • fils de mineur du Gard
• aviation militaire dès ses dix-huit ans. Sous-officier mécanicien, puis instructeur avant d'être affecté à la 6è escadrille engagée lors de la Grande Révolte syrienne.
• fondation d'une famille
• Résistance dès 1942 ; le grand organisateur se révèle dans la mouvance de Jean Moulin, sa tête mise à prix par les Allemands...
Ce travail d'historien, très bien documenté et illustré, s'adresse au public le plus large. Son ambition ultime est que la mémoire de «Didier» puisse être une source d'inspiration pour nous tous et particulièrement pour les jeunes générations.
Les auteurs de l'ouvrage :
• Alain RAVOYARD : colonel mécanicien de l'Armée de l'Air, ayant commandé lors de son dernier poste en activité la Base aérienne 204 à Mérignac-Beauséjour (33). Chevalier de la Légion d'honneur et dans l'Ordre national du mérite, médaillé de l'Aéronautique et breveté de l'Ecole de Guerre de Paris, il est aujourd'hui écrivain et conférencier, Académicien de la Dombes et membre de la Société d'émulation de l'Ain.
• Olivier LE GOUIC : docteur en Histoire, chargé d'enseignement à l'université Jean Moulin – Lyon 3 (campus de Bourg-en-Bresse), professeur d'histoire-géographie au collège du Renon à Vonnas (01). Responsable de la classe de Défense dont l'unité marraine est la Base aérienne 278 « Colonel Chambonnet », il est membre de la Réserve citoyenne de cette même BA 278 et il fait partie de la Société d'émulation de l'Ain.